Conjurer le sort

Les contes et la littérature regorgent de malédictions qui traversent les générations. La psycho-généalogie en fait son fond de commerce et il faut avouer que les coïncidences sont parfois troublantes. Heureusement, toutes les familles ne trainent pas des casseroles lourdes de conséquences !

Cependant, quand on pense à nos échecs ou nos victoires passés, d'enfance ou d'adolescence, comment résister à la tentation de transposer nos histoires, nos défis, nos angoisses, nos rêves sur ce que vivent nos enfants ? Comment ne pas les laisser influencer (au mieux !) ou polluer nos réactions, nos recommandations ? 

Rappelons-nous que nos enfants ne sont pas des "petits nous", qu'ils ne revivent pas notre vie, que leur ressenti leur appartient et qu'ils auront besoin de vivre par eux-même leurs expériences... Pour ne pas tomber dans la superstition (genre "si j'arrive au passage pour piéton avant la voiture rouge c'est que j'aurai ... euh il aura...une bonne note"), ou tourner en boucle ("et-si-il-n'y-arrive-pas-et-si-il-n'y-arrive-pas" ou "il-doit-faire-ça-il-doit-faire-comme-ça"), nous aurons besoin de toute notre capacité de recul d'adulte et aussi bien souvent du regard extérieur et affectueux de notre entourage !

Néanmoins, nos chérubins seront peut être surpris de la démesure de notre réaction ... comme par exemple l'extraordinaire euphorie que je viens de ressentir face à l'obtention d'un permis de conduire moi qui ai eu tant de mal à le décrocher il y a 25 ans ! 
Le sort est conjuré... les cadets n'auront plus à subir (enfin j'espère !) mes sueurs froides !

Super héros

Les noms des super héros finissent toujours par "man" :

Superman, Batman, Wonderwoman, Spiderman, Ironman ... Maman !

Vous avez aimé cet article ? Partagez-le !

Ne manquez aucune publication en vous inscrivant à la Newsletter

Avent ou Avant ?

Alors avez-vous acheté, fabriqué ou sorti des cartons le Calendrier de l' Avent qui donne le coup d'envoi des préparatifs de Noël ?

A l'origine, 4 dimanches pour se préparer le cœur... l'Avent avec un "E" comme Enfant, Etoile, Emerveillement, Emmitoufler, Effervescence, Emotion, Eglise, Elan, Embrasser, Etincelle, Excitation...

Mais beaucoup plus terre à terre : seulement 3 toutes petites semaines pour tout préparer tout court ! Car cette année, le calendrier nous promet que cela va arriver très vite ! C'est l'Avant avec un "A" comme A table, Assourdissant, Acheter, Au fur et à mesure, Achalandé, Affluence, Amuse-gueule, Anticiper, Argent...

Allez, cette année, je fais tout pour que l'Avent l'emporte sur l'Avant !

A chacun sa madeleine

Il suffit parfois d'un nom, d'une musique, d'un lieu, d'une odeur, d'un objet et nous replongeons au plus profond de notre enfance. C'est l'effet Madeleine de Proust. Vous sentez cette vague qui monte du fond du cœur et qui irradie de chaleur ? On se sent protégé, emmitouflé. 

Les enfants ont les leurs assez tôt d'ailleurs. Ils peuvent nous parler très sérieusement de leurs souvenirs d'enfance, du "quand j'étais petit" bien avant d'avoir soufflé leur dixième bougie. La nostalgie n'attend pas le nombre des années !

Parfois, la vague fait place à un grand vide et prend des allures de grosse boule là. Une personne incrustée dans nos souvenirs disparait et on se sent d'un coup comme amputé d'une part de notre enfance. Au détour d'une rue, un parking a pris la place du vieux magasin qui nous faisait tant rêver, le champs de maïs est devenu lotissement. Ouch ! Un coup dans l'estomac ... Mélancolie.

On a grandi, on a vieilli... pas tant que ça ! Si ?

Vous avez aimé cet article ? Partagez-le !

Ne manquez aucune publication en vous inscrivant à la Newsletter

Point de vue

C'est un peu cliché c'est vrai mais pourtant ... il faut bien reconnaitre qu'on a pas tous la même vision du danger, du risque, surtout en ce qui concerne nos petits, la prunelle de nos yeux !

Il n'est pas dit d'ailleurs que les mères soient forcément plus craintives et "poules" que les pères.

Derrière nos peurs de Parent se cachent parfois nos peurs d'Enfant... Quand on a détesté rentrer tout seul dans le noir l'hiver ou partir en colonie, on est moins enclin à laisser notre prunelle le faire !

Et les craintes de l'autre (notre conjoint(e), notre ami(e), ...) devraient nous inspirer avant toute chose le plus grand respect car elles relèvent de l'intime. Plutôt que de chercher à convaincre l'autre qu'il n'y a "franchement pas de quoi s'inquiéter", cherchons ensemble "comment faire pour te rassurer?".

Vous avez aimé cet article ? Partagez-le !

Ne manquez aucune publication en vous inscrivant à la Newsletter

Majeur

Comment marquer le cap des 18 ans ?...
Avant il y avait le permis de conduire mais la conduite accompagnée se joue maintenant plutôt avec les 16 bougies.
L'inscription sur les listes électorale est un beau symbole... mais j'ai été bien déçue quand l'officier d'état civil m'a indiqué qu'il n'y a "aucune formalité à faire"... c'est automatique puis que le recensement a déjà été fait ... à 16 ans !
Un compte en banque, une carte bleue ?... les banques rivalisent d'offres "jeunes" bien avant cela.
Lui remettre en main propre son carnet de santé... une carte vitale, le formulaire de choix d'un médecin traitant... encore 16 ans !
Je n'ai pas envie d'insister sur le droit d'acheter des cigarettes et de l'alcool, de jouer au casino !

Mais alors qu'est-ce qui change maintenant à 18 ans ? On devient responsable de ses actes devant la loi... Offrir le code civil alors ? ... Un peu trop répressif à mon goût ! Mais j'ai trouvé un "Livret citoyen" qui récapitule les principaux droits et devoirs, édité par le ministère de la jeunesse, des sports etc.

Reste que, pour les garçons au moins, la croissance touche enfin à son terme... j'ai opté pour une toise à photos, complétée à grands coups de plongée dans les albums photos (argentique !) : séquence émotion...
Et si en fait les "18 ans" était surtout une étape marquante pour les parents ?

Et vous, qu'avez-vous trouvé pour marquer le coup ?

A télécharger Le livret citoyen
Toise "Théo" de pa design, 15€ www.berceaumagique.com

à la vie à la mort

photo

Tôt ou tard, la vie de la famille croise la mort.
Je parle de la mort des plus âgés de nos familles, celle "dans l'ordre des choses". Que d'émotions autour de ces quelques jours : mélange d'abattement et d'effervescence.

Nous, les parents, sommes un peu coincés, un peu de guingois. D'un côté nous vivons nos propres sentiments de tristesse, de vide, notre envie de nous laisser aller, notre besoin d'être consolés. De l'autre côté nous ressentons aussi notre besoin de protéger nos enfants, de leur expliquer, de les rassurer puisque malgré tout "c'est la vie !".

Et nos enfants à leur tour nous soutiennent et nous consolent du haut de leur spontanéité "c'est triste mais il était vieux". Ils sont aussi surpris, gênés, tristes, inquiets de nous voir ainsi affectés, fragiles d'un coup...
Chacun exprime cela à sa manière : des grosses larmes au visage stoïque en passant par la tête baissée rentrée dans les épaules ou les pitreries... les sentiments sont intimes.

On pleure et on sourit en même temps de revoir les uns et les autres venus pour l'occasion : quelle tristesse de devoir dire Adieu à l'un et quelle joie de retrouver tous les autres !

Quel cocktail !!!... Pas étonnant qu'on en sorte sonnés.

Fais dodo !

photo

Le week-end dernier, petite discussion avec des jeunes parents : comme toujours la question de la nuit a surgi... c'est automatique. Si Bébé fait ses nuits ... tout va bien (les parents se sentent même "bénis des dieux") ; sinon le temps semble suspendu en attendant la délivrance ! 
Au-delà du seuil de tolérance règlementaire de 3 mois, le manque de sommeil devient une torture.

A la fatigue physique, s'ajoute l'angoisse de la perspective d'être réveillé. Dès qu'on se couche, on ne peut s'empêcher de décompter le temps de sommeil qui reste. Sans aller jusqu'aux envies de meurtre, le moins que l'on puisse dire est que cela pollue la relation entre nous et notre petit mais également au sein du couple, avec les autres enfants, au boulot...

Si vous êtes en plein dedans, outre ma compassion, je n'ai pas de truc magique ou de conseil à vous donner,si ce n'est
- Fermez vos oreilles à ceux qui vous expliquent avec certitude que "tu devrais le laisser pleurer"... il n'y a pas de certitude ... que des essais et des tatonnements et VOUS êtes les mieux placés pour savoir ce qui sera le mieux.
- Ne vous laissez pas faire par les spécialistes qui minimisent le problème en vous expliquant que "tout est normal et votre enfant n'a pas de trouble de sommeil" car VOUS avez un sacré trouble du sommeil et que tout sera bon pour vous aider !

Florilège de notre expérience personnelle : un des enfants nous a amené à développer un rituel du coucher en 12 étapes, l'autre a dormi un temps avec FIP en sourdine, le dernier avait son couffin lové contre le lave vaisselle programme long (un ersatz de gargouillis intra-utérin diablement efficace !) et au milieu un a toujours dormi comme une masse... allez savoir pourquoi !

Seule certitude... les bébés deviennent un jour des ados qui écrasent jusqu'à midi !

Deux éléments de soutien moral :
A lire : Moi, la nuit, je fais jamais dodo... de Liliane Nemet-Pier, Edition Fleurus, une mine de pistes, d'empathie et d'humour.
A écouter : La Berceuse de Bénabar.

La carotte ou le bâton ?

photo

C'est la grande question de la mi-octobre. La rentrée est passée, les premières notes sont tombées, les réunions parents-professeurs ont clarifié les attentes et les premières impressions.... et c'est l'heure des recadrages !

Je me désole d'avoir souvent l'impression de devoir arbitrer entre sauver la relation et viser le résultat. Moi je voudrais le beurre, l'argent du beurre ... et le sourire de la crémière ! Il suffit de discuter avec d'autres parents pour se rassurer : on est pas les seuls à se prendre la tête (et le bec !) avec les élèves qui peuplent nos familles !

J'aime la formule de mon amie qui me disait hier "nous les parents, on a une obligation de moyens"... Le résultat, lui, est entre les mains de notre enfant. Plus coach que juge, nous pouvons lui donner toutes les chances, l'aider à s'organiser, être attentif et présent, veiller sur ses heures de sommeil, réduire les tentations d'échapatoire, rappeler les enjeux, imposer des coups de pouce, donner des perspectives, exprimer notre confiance ou nos interrogations,...

Mais au bout du compte, il n'y a qu'elle/lui qui puisse décider de s'emparer de ses apprentissages et de s'y mettre. Plus les années passent et plus elle/il doit assumer objectivement ses résultats mais aussi récolter pleinement les lauriers de ses victoires. 

Vous avez aimé cet article ? Partagez-le !

Ne manquez aucune publication en vous inscrivant à la Newsletter

Chagrin d'amitié

T'es plus ma copine ! C'est plus mon copain !... Avant d'avoir des chagrins d'amour, nos enfants font la douloureuse expérience du chagrin d'amitié.

L'école et le voisinnage sont des terrains de jeu privilégiés des relations et de la contruction d'amitié. On y croise de belles rencontres, d'autres plus toxiques, des jeux de séduction, parfois de manipulation et parfois une grande attirance pour l'Ami(e) sur qui notre enfant pourra compter, à qui il saura faire confiance ou pardonner... Du haut de leurs jeunes âges, les enfants peuvent tisser des liens très forts et connaitre de vrais chagrins quand il y a dispute ou départ.

J'aime quand un de mes enfants me raconte toutes les qualités mais aussi les petits défauts de son ami(e), me dit qu'ils ne jouent pas tout le temps ensemble tout en concluant "mais ça n'empêche que c'est mon ami(e)". J'y vois une belle preuve de sa capacité à se montrer en sincérité, en équilibre, sans possession ou intrusion.
Les Max et Lili, et tant d'autres albums, traitent le sujet en long et en large, preuve qu'il occupe les petites têtes et les jeunes coeurs !

Et parce que l'amitié est aussi une affaire d'adulte, je vous invite à écouter l'analyse de Geneviève Lefebvre, psychotérapeuthe & médiatrice.
En un clic : RCF Repères (30mn)

Max et Lili (Dominique de Saint Mars, Edition Alligram 4,71€)
Lili est fâchée avec sa copine, Max veut se faire des amis, Lucien n'a pas de copains, Max se fait insulter à la récré, Max et Koffi sont copains

crédit photo

Fil à la patte

On pourrait croire qu'avec le développement des moyens de communication et des portables, le niveau d'inquiétude des parents au sujet de leur progéniture soit en baisse... que nenni !

J'ai beaucoup ri à la lecture de ce camembert déniché par un de mes ados... Est-ce que je dois y voir un message ??? Quoi qu'il en soit, je le trouve très bien vu... 

Mais pourquoi est-ce qu'on imagine si vite le pire ? Est-ce que les parents des générations précédentes s'inquiétaient moins ? Ne pas s'inquiéter, être joignable est un des arguments imparables de vente (ou d'obtention !...)  d'un portable.

Mais à toujours être joignable, je rêve parfois d'être tranquille et hors réseau, ne pas être en mode "réponse instantanée" aux mails, aux sms... Je me dis qu'il en est sans doute de même de nos ados (au moins vis à vis des parents !) qui ont aussi besoin de cet oxygène qui permet l'imprévu, l'improvisation.

A chacun de nous de réinventer, avec ce qu'on connait des prises de risque de nos grands, la bonne distance, les accords, les codes qui permettent de faire rimer "liberté" et "rassuré".

Vous avez aimé cet article ? Partagez-le !

Ne manquez aucune publication en vous inscrivant à la Newsletter

Septembre voit flou !

En septembre, je suis dans le flou.

Ca a commencé par la rentrée des classes ... 4 enfants, 4 horaires/jours différents... d'une certaine manière tant mieux, cela évite de devoir se dupliquer et cela laisse à chacun son créneau pour raconter !

Je n'ai bien sûr pas encore intégré, dans mon horloge interne, les emplois du temps des uns et des autres. Mais au fait ... à quelle heure je dois aller les chercher au collège déjà ? On est en semaine A ou en semaine B ?

La reprise des options ou des activités parascolaires va s'étaler sur tout le mois de septembre voire début octobre... le handball a déjà repris mais pas le tennis, les claquettes c'était la semaine dernière mais le hip hop ce sera la semaine prochaine... et l'AS du lycée c'est quand ? Il y a guitare à 19h .. ah non ... ça c'était l'an dernier !

Au fur et à mesure que la journée passe, j'ai comme une impression permanente d'oublier quelque chose ou quelqu'un...
Bref, je me sens, comme chaque début d'année, incapable de bien ressentir "à quoi va ressembler cette année" et quelles seront les zones noires et celles plus cool. Comme un vertige !
 
Mais je ne suis pas inquiète ... je sais que d'ici quelques semaines, tout cela sera parfaitement rodé... juste à temps pour les vacances de la Toussaint !!!

L'envol

Il y a sa première rentrée à la maternelle où on fait bonne figure même si on est noué à l'intérieur "allez, j'y vais, à tout à l'heure... bon d'accord un dernier bisou" ; dites-moi... qui de l'enfant ou du parent en a le plus besoin de celui-là ?

Il y a la rentrée au CP, empreinte de fierté : "c'est la grande école".

Et puis la rentrée au collège et là, on voit bien que, si il y a encore une tolérance de notre présence le jour de la rentrée de 6ème... on est désormais priés de garder nos distances...

La rentrée au lycée... personnellement la mienne ne me semble pas si loin alors savoir mes enfants au lycée... gloups !

Et puis après ... plus ou moins tôt (33% des étudiants vivent au domicile des parents), il y a l'entrée dans des études ou un job et le départ de la maison.

L'une de vous m'a signalé un article intéressant sur le sujet dans le dossier Parents&Enfants de La Croix du 4 septembre. A lire en un clic Quand les enfants s'envolent du nid familial

Et parce que je la trouve si bien vue et que je suis émue à chaque fois que je l'entends : la chanson de Bénabar Quatre murs et un toit en un clic aussi.

Vous avez aimé cet article ? Partagez-le !

Ne manquez aucune publication en vous inscrivant à la Newsletter

Agenda

 

J'ai craqué pour cet agenda familial !

De la taille d'un petit cahier, grosse spirale bien solide, couverture cartonnée, un repertoire amovible, une pochette, des stickers "mémo" colorés pour les visuels
Les premières pages sont réservées aux numéros d'urgence, les infos de base concernant les enfants à destination de la babysitter (se couche à ... aime... déteste...), les identifiants et mots de passe utiles, de la place pour 3 emplois du temps sur une seule page, pages budget familial et anniversaires à souhaiter, les amis des enfants...

Puis une organisation d'agenda avec une double page mensuelle suivie de ses pages hebdomadaires avec une liste de course prête à être découpée, une colonne pour les menus, une liste "ne pas oublier".
Et en prime, chaque semaine, un truc ou astuce pour gagner du temps, remèdes de grand-mères, etc...

Avec ça .... c'est sûr ! Pas de rendez-vous oubliés, de dates dépassées, de temps perdu à chercher... enfin... si chacun dans la famille réussit à se l'approprier !

Visualiser et feuilleter quelques pages en un clic sur Editions 365
Vendu aussi en grande surface, papeterie 14,90€
Existe aussi en version pocket.

A vos marques

Liste en main vous cochez : 12 crayons de couleurs, 12 feutres, 3 crayons HB, 4 stylos bleu, rouge, noir et vert... (et autant "en réserve"). Jusque là tout va bien. C'est le "marqué au nom de l'enfant" qui est pénible !

Je partage avec vous ces petites étiquettes parfaitement calibrées "crayons". Une évidence me direz-vous et pourtant, je ne les ai jamais vues ailleurs qu'à Auchan... Et n'ayant pas de magasin Auchan à portée de caddie, je les guette et les importe de celui de ma station balnéaire préférée !

A quand les mêmes directement imprimées avec les prénoms en vogue ? Léo, Léa, Lola, Louise, Jules et Cie...

Back home !

Ca y est ... on est rentrés. On pousse le portail et on inspecte vite fait ... c'est bon... tout à l'air normal : pas de mauvaise surprise !

Dès que la porte est ouverte la famille s'éparpille.
J'aime ce moment où chaque enfant se précipite dans sa chambre ou dans son coin pour retrouver son "home sweet home" personnel. Selon l'âge et la personnalité de chacun ce "chez soi" a des allures de Légo ou de guitare, de p'tits trucs dans des p'tites boîtes ou d'une pile de journaux à feuilleter...

Pendant une heure, il n'y a pas un bruit dans la maison... chacun reprend ses marques...

Moi je commence par faire le tour de toutes les pièces, j'aère, je me fais un thé puis... je déballe et je fais une montagne du linge à laver... et au fur et à mesure des heures (des jours...) qui suivent et des lessives qui tournent, le tas baisse jusqu'aux dernières serviettes de plage... je reprends petit à petit moi aussi mes marques.
A la fin, ça y est : je me sens à mon tour "rentrée".

Vous avez aimé cet article ? Partagez-le !

Ne manquez aucune publication en vous inscrivant à la Newsletter

Phosphorescent

Je suis toujours bluffée par la qualité des magazines de Bayard (promis... je n'ai pas d'action chez eux !). Aujourd'hui, focus sur le numéro de septembre de PHOSPHORE, pour les lycéens.

J'aime le dossier "Réussir votre entrée au lycée" à mettre dans toutes les mains... de ceux qui ont passé le Brevet  en juin. Témoignages et conseils pour relever les défis de la 2de : apprivoiser sa nouvelle liberté, s'adapter à d'autres méthodes et attentes de travail, gagner en autonomie, se (re)faire des amis, initier son orientation...

Et pour allécher votre ado, je vous suggère de lui donner ouvert aux pages "votre To Do List de la rentrée " : 5 plans pour oser l'aborder, 3 types de [copains] parasites à fuir, 4 astuces pour son look, 5 trucs cool à faire avec les parents (c'est bon pour nous ça !), 7 idées pour redécorer sa chambre, 5 clics de culture G,...

A vos kiosques sans tarder car tous ne reçoivent pas Phosphore... quitte à jouer de prudence et attendre la fin des vacances pour glisser ce numéro estampillé "rentrée" dans sa chambre !

Et pour les p'tit loups qui entrent au CP... YOUPI propose dans ses pages une visite de la "grande école" avec des portes et des fenêtres qui s'ouvrent d'une page à l'autre : à lire ensemble avant la rentrée !

Phosphore 5,95€, Youpi 5,90€ en kiosque

Bayard Jeunesse

Le Grand Frisson

Les J.O. nous offrent des occasions en Or (et autant en argent et en bronze... ha ! ha ! ha !) de vivre en famille de grands frissons sportifs.

On se serre les uns contre les autres devant la TV à défaut d'être au stade. Tous en coeur, on donne de l'élan, on se lève pour aider un athlète à passer la barre ou exploser le chrono. Et derrière, on commentera et on revivra 1000 fois entre nous LA seconde qui a transformé un score en Or.

Chaque famille a sa propre culture ou tradition sportive et les disciplines n'ont pas toutes la même résonnance partout. Chez nous, on aime le Handball. Alors imaginez-nous entassés à 6 devant la finale France/Suède dimanche : vibrant, stressant, jurant, criant jusqu'à la toute dernière seconde qui confirme le sacre des Experts.

Encore un de ces moments forts qui restera longtemps gravé dans nos souvenirs communs et dont on se repassera le film avec bonheur !

Prendre racine

 

Mes enfants se lancent des énigmes. Celle du jour m'inspire un billet : "je représente des gens, des vies et du temps". Qui suis-je ? Un indice : "plus je vais loin, plus je suis grand" *

Les vacances sont parfois l'occasion d'un retour aux sources... de la famille : maison de vacances; lieux chargés d'histoire, fiefs, berceaux... On provoque les cousinades, les retrouvailles et cela créée l'opportunité de se situer dans la lignée : cousins, oncles, cousins-issus-de-germain, grande-tante... On explique la nuance "de sang" ou "d'alliance" et pourquoi les cousins de mes cousins ne sont pas forcément mes cousins.
On ajoute un poil de génétique : "tu as les yeux bleus de ton arrière-grand-mère"
On se lance dans l'éthymologie des prénoms qui croisent parfois ceux des aïeuls, qui nous lient sur les pages des livrets de famille à travers les 2èmes ou 3èmes prénoms.

C'est le temps des questions où l'histoire familiale se reconstitue à coup d'anecdotes et de légendes. Mises bout à bout... toutes ces brindilles nous rattachent à nos racines

* l'arbre généalogique

Vous avez aimé cet article ? Partagez-le !

Ne manquez aucune publication en vous inscrivant à la Newsletter

Un enfant ? Non merci !

Aujourd'hui, grâce à l'une de vous, je m'intéresse aux femmes et aux hommes qui choisissent de vivre leur vie de famille sans enfant, qui ne veulent pas d'enfant. Environ 5% des adultes décident de ne pas entrer dans le modèle de la maternité/paternité souvent envers et contre la pression de la famille, des amis, de la société toute entière .

Je vous invite à écouter cette émission de radio qui éclaire sur la décision, les motivations, le regard des autres, les statistiques, leur ras-le bol du couperet des 30 ans "alors... vous en mettez un en route ?... tic tac ... il s'rait temps"
En un clic France Inter, émission Mutants du 8 juillet 2012 : les nullipares (54mn).

Etre mère a toujours fait partie de moi et je ne peux pas dire que je comprends ce choix de ne pas l'être. Mais je respecte et j'admire l'indépendance et la force de ceux qui savent et osent être à l'écoute profonde d'eux-mêmes, de leur non-désir d'enfant et qui assument d'attendre d'être prêt ou de ne jamais donner naissance.

Vacances j'oublie tout !

Vacances ... du latin vacans "être vide". 
Vacant : "qui n'est pas rempli, qui est libre"...
Que choisit-on de faire de ce "vide" des vacances ? Vite-vite-vite le remplir ou choisir de laisser faire ce vide pour en faire moins !

On aurait besoin de 3 phases pour se sentir en vacances :
- la transition : on passe de la fébrilité de notre vie à une autre fébrilité, le rangement de la maison, les bagages, la préparation du voyage ; c'est un sas utile.
- le repos intérieur qui peut prendre diverses formes et qui n'est pas forcément synomyne de calme et d'inactivité ; mais trouver une harmonie, un ressourcement vers soi, vers la nature, vers son corps ou son esprit.
- la réénergisation : le corps et l'esprit se requinquent, on fait le plein de souvenirs, de sensations, de bulles de force qui nous aideront à reprendre et à continuer la route.

Toute la difficulté des vacances en famille ou à plusieurs familles est de permettre à chacun, selon sa personnalité, de s'autoriser un autre rythme pour se ressourcer, de s'affranchir des obligations, de se dépayser à tout point de vue. Envie de bouger, découvrir, visiter ou de buller, dormir, bronzer ; couche tôt, couche tard ; grasse matinée ou réveil matinal "pour en profiter" ; mer ou montagne ; ambiance de fête ou silence...

Et si nous étions attentifs à ce que veut dire "être en vacances" pour chacun des membres de notre famille (nous compris !) ? Finalement, en vacances, l'essentiel est d'être à l'écoute de ses envies, du moment qu'elles nous coupent de notre quotidien. Laissons-nous surprendre !

Vous avez aimé cet article ? Partagez-le !

Devoirs de vacances

Vous avez pensé aux devoirs de vacances des enfants : vous les avez choisis attrayants et efficaces à la fois histoire de donner le petit coup de pouce nécessaire d'ici septembre ou tout simplement parce que "c'est comme ça" !

Mais avez-vous pensé à acheter VOTRE cahier de vacances ? ... si vous n'êtes ni mots fléchés/croisés, ni Sudoku, mais que vous rêvez de griffonner à l'ombre du parasol, je vous recommande cette collection de sport cérébral du bien-être et ses "petits cahiers d'exercices...." : anti-crise, voir la vie en rose, se désencombrer de l'inutile, découvrir ses talents cachés, lâcher prise... et bien d'autre encore !

Et vous pourrez dire à votre enfant contraint de quitter le farniente pour la conjugaison : "allez... on s'y met pendant une demi-heure, regarde, moi aussi je fais mes devoirs de vacances" !!!

Petit Cahier, sport cérébral du bien-être, Editions Jouvence, 6,60€

Vroum vroum !

A l'heure où on commence à penser aux valises et à la sélection des quelques jouets indispensables à emporter pour les vacances, je craque pour ce garage de poche.  Cousu main, il permet de stocker les petites voitures, de transporter, mais aussi de jouer... le long de la route ou dans les box... vrrrroum !

Et pour finir on range et hop !

à découvrir en différents coloris, tissus, ainsi que plein d'autres petites merveilles aussi mignonnes que bien pensées sur Tim et Tine

Brevet des Collèges J-2

Le calcul d'obtention du Brevet des Collèges est digne d'un programme de la NASA ! Il faut avoir 190 points en comptant les notes du contrôle continu mais sans l'histoire géo (ne me demandez pas pourquoi!), ni le rapport de stage mais ne pas oublier la vie de classe et intégrer les épreuves du Brevet (dont l'histoire géo !) avec un coefficient 2...

Bref !

Plus simple : en un clic sur le site brevetdescolleges.fr, une application fait le calcul des points obtenus en controle continu et en faisant une estimation des notes espérées aux epreuves... vous saurez tout !

Allez, BON COURAGE les 3èmes... vous y êtes presque !!!

PS : n'oubliez pas de conserver la convocation jusqu'aux résultats... les identifiants et codes divers seront nécessaires pour avoir accès aux notes... sinon il faudra attendre de recevoir la collante dans la boîte en septembre !

Mauvaise rencontre

 

Difficile d'échapper aux mauvaises rencontres. Tôt ou tard nos enfants risquent fort d'être confrontés à un "pervers pépère" ou à des crétins désoeuvrés qui veulent "s'amuser". Heureusement, en général, ces mauvaises rencontres sont sans conséquence grave... un bon coup de stress et plus de peur que de mal.

On a tous vécu plus ou moins cela nous-même mais quand ce sont nos enfants qui sont les victimes... c'est autre chose ! Il faut savoir doser notre réaction : accuser le coup sans partir en vrille et consoler, rassurer, écouter sans minimiser mais sans en rajouter non plus, prévenir sans inquièter... pfffou... difficile !

Et puis, vient forcément le temps des conseils pour être vigilant, pour se protéger, pour voir venir, etc... J'ai ainsi repensé à ma mère qui m'avait équipée, ado, d'un sifflet à roulette : quand on se sent en danger, crier n'est pas toujours simple, le stress nous laisse "sans voix", souffler est plus facile ! Comme pour les alarmes, cela fait fuir l'agresseur. Enfin, c'est diablement efficace pour appeler à l'aide : je peux vous assurer pour l'avoir testé, quelques coups de sifflet précipitent beaucoup plus de monde aux fenêtres qu'un "au secours" !

Alors, accrochez un sifflet au porte-clefs de vos jeunes. En l'ayant à la main, ils sont déjà plus forts !

Au Canada, une fondation de protection des femmes en a fait un sujet de campagne : Article et Clip "quand les filles sifflent les garcons,"
Sifflet d'arbitre en plastique, 1,95€ chez Décathlon
Sifflet d'arbitre en métal, 5,99€ sur Amazon

Vous avez aimé cet article ? Partagez-le !

Ne manquez aucune publication en vous inscrivant à la Newsletter

Jeune fille au père

A l'occasion de la fête des pères, je partage avec vous ce clip qui rend un bel hommage aux pères... à tous ces petits gestes et regards de paternité... sans aucune obligation d'aller jusqu'à l'achat de la voiture !!!
En un clic !

On se revoit bientôt ?

L'été compte toujours son lot de départs, de mutations, de déménagements... J'ai toujours un pincement au cœur quand des amis, des bons copains m'annoncent "ça y est, c'est confirmé, on part !" que ce soit à quelques kilomètres, un peu plus loin ou par-delà les frontières ou les mers.

On a beau se réjouir pour eux, pour leur nouvelle aventure, il y a quand même un brin de nostalgie. On ne vivra plus ces petits moments partagés, on ne se croisera plus si souvent, on n'échangera plus si facilement sur le petit quotidien.

Conciliabules autour de la soirée surprise et du cadeau commun pour se dire au-revoir : autant de moments d'affection. C'est sympa et on s'étonne d'être autant touchés par l'émotion car une page se tourne même si on se jure de se revoir bientôt.

Parfois on se perd de vue mais parfois la distance renforce les liens... et révèle l'amitié. La magie des e-mail, le fait de s'écrire donne une autre ampleur à la relation. On se voit moins mais on arrive à "se dire plus" alors qu'on ne trouvait si rarement le temps de se poser vraiment ensemble. 

Alors n'ayons pas peur des départs. Ce ne sera plus pareil mais soyons créatifs : différent n'est pas forcément moins bien !

Vous avez aimé cet article ? Partagez-le !

Ne manquez aucune publication en vous inscrivant à la Newsletter

1er round Post Bac

C'est aujourd'hui : on y est
Taper www point admission tiret post bac
Identification : 6 chiffres
Mot de passe : 6 chiffres
Entrée
On retient son souffle et ...
"proposition d'admission" .... YES !

1er, 2ème, 3ème choix.... ça dépend et derrière, on se projette, on imagine à quoi va ressembler l'année prochaine : quelle formation, quel cursus, encore à la maison ou parti(e) de la maison, et tout le processus logistique qui va avec (transport, chambre à trouver, budget...) !

Comme j'ai aimé, tout au long de cette journée, l'élan de solidarité parental, de compassion, de réjouissances partagées, à coup de sms et de mail : "alors qu'est-ce qu'il/elle a décroché ?", tous ces "ouf", ces "c'est déjà ça de pris", ces "bon... on croise les doigts pour le 2ème round dans 2 semaines".
Les jeunes se congratulent, se soutiennent, se consolent entre eux... les parents aussi !

Avoir déjà décroché une place, un sésame, est déjà un sacré bonus d'estime et de confiance pour aborder la suite car ... il faut passer le bac d'abord !

Mieux que les colliers de pates et les cendriers

J'adore ces chéquiers de trente bons pour offrir à sa maman ou à son papa des moments de tendresse !

L’enfant pourra dater et signer chaque "bon pour", le détacher et le donner à sa maman ou à son papa avant de réaliser la promesse écrite : un bisou, un câlin, un dessin, un petit-déjeuner au lit, des mots doux, une surprise, un film dans tes bras sur le canapé, une journée sans dispute…

Dans chaque chéquier, deux chèques blancs sont à colorier et à dessiner par les enfants qui pourront y écrire la phrase qu’ils souhaitent. Un objet qui séduira les enfants (même ceux qui savent à peine écrire leur prénom !), qui pourront ainsi signer des chèques comme les parents. Des illustrations tendres et rigolotes pour que les enfants puissent s'y identifier.

Un cadeau pas cher et interactif, pour renouveler le cadeau de fêtes des mères/pères.

Les papas ont jusqu'à demain pour le trouver en librairie/papeterie, les mamans ont un peu plus de temps...

Editions Hugo Jeunesse, 5€

Stressez BIEN

Avec sa batterie d'échéances, d'examens, de décisions et son planning chargé, le 3ème trimestre est selon moi le plus stressant pour la vie de famille.

Au hasard de mes lectures, j'ai découvert un discours inhabituel sur le stress.

Maintenant ou jamais !

Coup de cœur pour le livre de Christophe Fauré, Maintenant ou jamais. Un livre rassurant, un livre compagnon, allié pour toutes celles et ceux qui abordent ou traversent la quarantaine ou la cinquantaine. 

Plutôt que nous parler de la crise du milieu de vie, Christophe Fauré nous emmène dans ces années qu'il appelle la transition du milieu de vie. Un questionnement, une quête naturelle qui nous mène de la recherche de soi (sociale, familiale, professionnelle, amicale...), à l'assise intérieure, une authenticité où l'on se trouve et où l'on devient enfin un être entier. Certes, la route n'est pas toujours confortable mais il n'est pas forcément nécessaire de tout casser non plus !

Christophe Fauré analyse toutes les facettes de ce processus : le corps, le couple, le travail, les enfants, les parents, soi. Il nous offre un regard très lucide sur cette étape de la vie. Ou comment nous recentrer sur nous-même avec bienveillance, développer d'autres champs, nous permettra ensuite de nous ouvrir aux autres et de donner autrement. Voilà qui résonne soudain comme une promesse et non plus comme le début de la fin !

Christophe Fauré Maintenant ou jamais ! Albin Michel - 16€

Pour écouter l'entretien (30mn) avec l'auteur en un clic : RCF Repères

Errare humanum est

Est-ce que quelqu'un peut m'expliquer pourquoi aux épreuves du BAC-S on passe l'épreuve de Latin, langue morte depuis quelques siècles maintenant, à... l'oral et celles d'Anglais-Allemand, langues bien vivantes à... l'écrit ?

Systemus aberrante est !

Communiquer en famille... ça s'apprend aussi !

AMC Ressources, organisme de formation spécialisé dans la communication familiale, propose le parcours "Ressources Famille".

Depuis 20 ans, cette formation s'adresse à tous les parents qui souhaitent mieux communiquer avec leurs enfants , leurs conjoints, leurs proches, mieux gérer les conflits, mieux concilier vie de famille et vie professionnelle ou engagements associatifs, mieux accompagner les adolescents...

AMC Ressources permet

- de découvrir des outils de communication et de management issus de l'entreprise adaptés à la vie de famille,
- de les expérimenter en groupe,
- de partager ses expériences et ses réflexions,
- de les appliquer concrètement chez soi 

La pédagogie originale de ce parcours repose sur un cycle qui alterne réflexion personnelle et temps de formation en équipe.
J'anime cette formation depuis plusieurs années et j'organise des réunions d'information pour tout savoir sur les objectifs, le contenu, la pédagogie, l'organisation pratique de cette formation. C'est également l'occasion de questionner des anciens participants qui viennent témoigner de ce que la formation leur a apporté.
- mercredi 23 mai à 20h30 à Carrières sur Seine
- jeudi 24 mai à 13h45 à St Germain en Laye
- lundi 11 juin à 13h45 à Carrières sur Seine
(autres dates dans d'autres secteurs sur www.amcressources.fr)

Ce parcours est un merveilleux cadeau que l'on se fait.
Venez voir, parlez-en autour de vous !

Miroir ô miroir

Avant, le vernis à ongle était l'apanage "des dames". Aujourd'hui, pastel, pop ou fluo, il colore les doigts des collégiennes ou de leurs petites sœurs et est devenu la porte d'entrée dans l'univers du maquillage et de la cosmétique.

L'une d'entre vous m'a transmis un article bien intéressant sur les rapports entre les jeunes ados et la cosmétique. A l'heure où on pointe les dérives et les dangers des effets lolitas, l'enquête montre que le maquillage des collégiennes résulte davantage d'un désir de se "sentir belle" que d'un phénomène d'érotisation précoce. Ouf ! 

Néanmoins, notre rôle de parent (et de mère en particulier) est de rester vigilante et de prendre les devants pour aider nos filles à ne pas tomber dans les pièges marketing et les dictats de beauté sur papier glacé. Ainsi, j'aime bien les spots de Dove qui surfent sur les "campaign for a real beauty"... même si c'est un argument marketing, cela a le mérite de replacer le débat sur la beauté naturelle de chacune : talk to your daughter before the beauty industry does et autre spot

Je vous invite à lire l'article : www.influencia.net :observatoire "cosmétiques et collègiennes, il est temps de dépasser les clichés".

A consulter aussi le Rapport gouvernemental contre hyper sexualisation des enfants remis à Roselyne Bachelot, ministre des solidarités et de la cohésion sociale ce mois de mars.

Bref... autant d'occasions et de bonnes raisons de parler avec nos filles pour qu'elles se sentent belles CAR bien dans leur peau, telles qu'elles sont !

Danger Travaux !

Faire des travaux entre dans la catégorie des épreuves les plus stressantes de l'existence avec un deuil, un déménagement, la perte d'un emploi... Alors, aujourd'hui, grâce à l'une d'entre vous en direct de la Belle Province (eh oui... ce Blog traverse les océans !), quelques mots tirés d'une émission de radio sur "Comment faire des rénovations sans y laisser sa chemise ou son couple ?"

Pourquoi tant de couples ne survivent-ils pas aux travaux ? Ou pour être plus exacte, pourquoi les travaux précipitent-ils les ruptures ? Simplement parce que le "stressomètre" monte d'un coup très très haut ! 

1. Faire des travaux veut dire toucher au nid, à l'intimité, à notre espace... au cœur de la famille donc "danger zone sensible".
2. Faire des travaux coûte cher et on touche là aux enjeux liés aux moyens, à notre argent mais aussi à nos priorités... Les invités de cette émission de radio mettent d'ailleurs en garde contre le danger des "tant qu'on y est..." qui font exploser le budget ! 

3. Faire des travaux exacerbe la place de chacun, physiquement mais aussi dans la répartition des taches. Les jeux qui se jouent là posent la question de la confiance mutuelle. Quelle confiance ai-je dans les compétences, les goûts, les envies, les rêves de mon conjoint ? Avec beaucoup d'humour, l'auteur donne des exemples de phrases assassines qui dénigrent l'autre et qu'il faudrait réussir à bannir : "j'te l'avais bien dit", "laisse, on va appeler mon père LUI saura s'en occuper", "OK, OK... fais comme tu veux !"... à chacun de repérer les siennes...

Les maîtres mots des travaux sereins semblent être l'anticipation, la préparation, le réalisme mais aussi le dialogue, la communication, l'échange pour que le le stress ne vienne pas gâcher ce qui reste une chance. Car mener à bien un projet en couple, en famille, peut être source de beaucoup de bonheur. Se lancer dans des travaux commence par une envie d'un mieux, de s'adapter, d'évoluer, de se projeter ensemble, de se sentir bien chez soi... et ça vaut de l'or !

Pour écouter en un clic cette émission haute en couleur : 98,5 FM (radio phare de Montréal) Canada (40 mn)
Et le livre référence proposé : "Construire, rénover, transformer. Les meilleures idées d'architectes pour réussir votre projet" de Lucie Lavigne, Les Editions La Presse, $34.95