dimanche 29 décembre 2013

Chaussons nos bottes de 7 "lieux"


Les fêtes sont souvent l'occasion d'un retour dans les fiefs familiaux, sur les lieux de notre enfance.

Je note à chaque fois combien les enfants sont avides de nos souvenirs d'enfance, de comment nous étions quand nous avions leur âge, d'entendre raconter nos bêtises. Pour moi, chaque occasion qui se présente est bonne à prendre pour échanger, transmettre les anecdotes, les légendes familiales. 

Encore plus que les albums photo, je trouve que les lieux sont particulièrement riches. Cette année, nous avons marché, avec mes parents, frères et sœur et nos enfants dans les rues de notre adolescence. Un festival de réminiscences ! Une ruelle, un café, un collège sont autant de clefs et de portes poussées sur un autre espace-temps. Nous chaussons des bottes de sept lieux et nous voyageons dans le temps à des lieues de là ! 
Nous, parents, redevenons enfant. Nos enfants se transposent aisément dans nos souvenirs de collégiens ou de lycéens (nous étions moins connectés mais pas si différents !). Nous relisons nos souvenirs à la lumière de notre situation actuelle de parents... qu'aurions-nous dit ou fait à la place de nos parents face à nos affres d'ado ?

Dans cette belle mixture, les générations se rapprochent et se confondent dans des souvenirs qui pourraient être interchangeables : communion.

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dimanche 15 décembre 2013

Carnet de note


Avant la distribution des cadeaux de Noël, il y a celle des bulletins scolaires ! Même si nous avons vu passer les notes au fur et à mesure (ou à peu près...!), le carnet nous met face à la photographie du niveau scolaire de notre enfant.

Dans ma famille un peu nombreuse, je lutte pour que les notes ne soient pas étalées, commentées, disséquées à la table familiale mais reste dans l'espace-temps d'un tête à tête. Confidence pour confidence, les notes des uns ne regardent pas les autres. Je dis que je lutte car je suis mon pire ennemi : réagissant à chaud, à vif, au mieux questionnant au pire sonnant le tocsin... au risque de le regretter, de provoquer des comparaisons toxiques et contre productives. J'ai pu tester combien l'intimité et la personnalisation sont bien plus valorisantes -et donc efficaces- en matière de suivi scolaire. Mais cela demande plus de patience, d'énergie et de temps !

J'ai lu un article que je vous recommande, témoignage d'une enseignante Les notes font-elles partie de l'intimité ? cela pourrait être un sujet de dissertation !

Autre conséquence de la famille un peu nombreuse : à chaque enfant son référentiel ! Un 12 est une immense victoire, un 18 est une catastrophe (ça va faire descendre ma moyenne !), un 10 est une très bonne surprise, un 14 est franchement décevant ! A chaque enfant sa réaction : l'un s'en contente, l'autre veut toujours plus, l'un est très lucide, l'autre est dans le floue voire dans l'illusion. Raison de plus pour que le traitement soit individualisé car à chaque enfant ses objectifs, ses leviers, ses carottes, ses encouragements... Forcément cela complique les choses et cela demande plus de patience, d'énergie et de temps ! Nos réactions en remettent une couche et les enfoncent ou les aident à relativiser et à grandir. 

Quand je sens monter l'impuissance, je me répète que leurs notes ne sont qu'une expression de leurs connaissances scolaires et non pas de leur valeur profonde, ni le jugement de notre capacité à être le bon parent pour nos enfants !

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vendredi 6 décembre 2013

En mémoire de Mandela


La mort de Nelson Mandela était attendue... annoncée sur les ondes depuis des mois : on ne peut pas dire que ce soit une surprise. Et pourtant...

La vague que je ressens m'étonne. Je peine à expliquer à mes enfants pourquoi cela m'émeut autant. Bien sur c'est un grand homme, une icône, un symbole mais au-delà... En discutant avec mon fils de 10 ans, je comprends alors que Mandela représente ma toute première étincelle de "conscience politique" : le souvenir du boycott des oranges d'Afrique du Sud pour dire NON à l'apartheid remonte du fin fond des années 70.
Puis il y aura la mort de Pompidou, la Pologne et Solidarnosc, les badges Touche pas à mon pote, la chute du mur de Berlin ... !

Je me demande quels sont les événements qui ont marqué ou marqueront mes enfants ? Quelles actualités, hommes, femmes, combats, causes ou débats poseront-ils comme pierre angulaire de leur vision du monde ?

Pour parler de Mandela
Nelson Mandela : "Non à l'apartheid" de Véronique Tadjo, Editions Actes Sud Junior, 8€, 10-12 ans
Mandela, l'africain multicolore de Alain Serres et Zaü, Editions Rue du Monde , 16€
Invictus, film de Clint Eastwood

mardi 3 décembre 2013

Question de survie !


On l'a déjà vue cette consigne de base, essentielle, vitale : il faut d'abord assurer sa propre sécurité pour pouvoir ensuite venir en aide aux autres. Tout le monde comprend ça ! C'est aussi la première règle qui a été édictée à mes ados par la Croix Rouge lors de leur stage secourisme/premiers secours ce week-end.

Alors pourquoi avons-nous parfois tant de mal à nous préserver ? Je travaille justement ces jours-ci sur les transferts d'énergie. On trouve de l'énergie pour faire tout ce qu'on a à faire, et de bien le faire en plus, pour que le résultat soit à la hauteur. On dépense aussi de l'énergie pour gérer tous nos contre-temps, nos galères, nos impondérables et il y en a tant parfois ! Dans notre vie de famille on gère tout le reste avant de s'occuper de nous

Il y va de notre survie (et de notre propre responsabilité) de penser à faire le plein, à nous ressourcer, à reconstituer notre capital énergie. Prenons le temps de repérer ce qui nous fait du bien et passons le en priorité, en haut de la liste... c'est aussi une question de survie !