dimanche 25 novembre 2012

A chacun sa madeleine


Il suffit parfois d'un nom, d'une musique, d'un lieu, d'une odeur, d'un objet et nous replongeons au plus profond de notre enfance. C'est l'effet Madeleine de Proust. Vous sentez cette vague qui monte du fond du cœur et qui irradie de chaleur ? On se sent protégé, emmitouflé. 
Les enfants ont les leurs assez tôt d'ailleurs. Ils peuvent nous parler très sérieusement de leurs souvenirs d'enfance, du "quand j'étais petit" bien avant d'avoir soufflé leur dixième bougie. La nostalgie n'attend pas le nombre des années !

Parfois, la vague fait place à un grand vide et prend des allures de grosse boule là. Une personne incrustée dans nos souvenirs disparait et on se sent d'un coup comme amputé d'une part de notre enfance. Au détour d'une rue, un parking a pris la place du vieux magasin qui nous faisait tant rêver, le champs de maïs est devenu lotissement. Ouch ! Un coup dans l'estomac ... Mélancolie.

On a grandi, on a vieilli... pas tant que ça ! Si ?

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lundi 19 novembre 2012

Point de vue


C'est un peu cliché c'est vrai mais pourtant ... il faut bien reconnaitre qu'on a pas tous la même vision du danger, du risque, surtout en ce qui concerne nos petits, la prunelle de nos yeux !
Il n'est pas dit d'ailleurs que les mères soient forcément plus craintives et "poules" que les pères.

Derrière nos peurs de Parent se cachent parfois nos peurs d'Enfant... Quand on a détesté rentrer tout seul dans le noir l'hiver ou partir en colonie, on est moins enclin à laisser notre prunelle le faire !
Et les craintes de l'autre (notre conjoint(e), notre ami(e), ...) devraient nous inspirer avant toute chose le plus grand respect car elles relèvent de l'intime. Plutôt que de chercher à convaincre l'autre qu'il n'y a "franchement pas de quoi s'inquiéter", cherchons ensemble "comment faire pour te rassurer?".

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lundi 5 novembre 2012

Majeur

Comment marquer le cap des 18 ans ?...
Avant il y avait le permis de conduire mais la conduite accompagnée se joue maintenant plutôt avec les 16 bougies.
L'inscription sur les listes électorale est un beau symbole... mais j'ai été bien déçue quand l'officier d'état civil m'a indiqué qu'il n'y a "aucune formalité à faire"... c'est automatique puis que le recensement a déjà été fait ... à 16 ans !
Un compte en banque, une carte bleue ?... les banques rivalisent d'offres "jeunes" bien avant cela.
Lui remettre en main propre son carnet de santé... une carte vitale, le formulaire de choix d'un médecin traitant... encore 16 ans !
Je n'ai pas envie d'insister sur le droit d'acheter des cigarettes et de l'alcool, de jouer au casino !

Mais alors qu'est-ce qui change maintenant à 18 ans ? On devient responsable de ses actes devant la loi... Offrir le code civil alors ? ... Un peu trop répressif à mon goût ! Mais j'ai trouvé un "Livret citoyen" qui récapitule les principaux droits et devoirs, édité par le ministère de la jeunesse, des sports etc.

Reste que, pour les garçons au moins, la croissance touche enfin à son terme... j'ai opté pour une toise à photos, complétée à grands coups de plongée dans les albums photos (argentique !) : séquence émotion...
Et si en fait les "18 ans" était surtout une étape marquante pour les parents ?

Et vous, qu'avez-vous trouvé pour marquer le coup ?

A télécharger Le livret citoyen
Toise "Théo" de pa design, 15€ www.berceaumagique.com

jeudi 1 novembre 2012

à la vie à la mort


Tôt ou tard, la vie de la famille croise la mort.
Je parle de la mort des plus âgés de nos familles, celle "dans l'ordre des choses". Que d'émotions autour de ces quelques jours : mélange d'abattement et d'effervescence.

Nous, les parents, sommes un peu coincés, un peu de guingois. D'un côté nous vivons nos propres sentiments de tristesse, de vide, notre envie de nous laisser aller, notre besoin d'être consolés. De l'autre côté nous ressentons aussi notre besoin de protéger nos enfants, de leur expliquer, de les rassurer puisque malgré tout "c'est la vie !".

Et nos enfants à leur tour nous soutiennent et nous consolent du haut de leur spontanéité "c'est triste mais il était vieux". Ils sont aussi surpris, gênés, tristes, inquiets de nous voir ainsi affectés, fragiles d'un coup...
Chacun exprime cela à sa manière : des grosses larmes au visage stoïque en passant par la tête baissée rentrée dans les épaules ou les pitreries... les sentiments sont intimes.

On pleure et on sourit en même temps de revoir les uns et les autres venus pour l'occasion : quelle tristesse de devoir dire Adieu à l'un et quelle joie de retrouver tous les autres !

Quel cocktail !!!... Pas étonnant qu'on en sorte sonnés.