jeudi 1 novembre 2012

à la vie à la mort


Tôt ou tard, la vie de la famille croise la mort.
Je parle de la mort des plus âgés de nos familles, celle "dans l'ordre des choses". Que d'émotions autour de ces quelques jours : mélange d'abattement et d'effervescence.

Nous, les parents, sommes un peu coincés, un peu de guingois. D'un côté nous vivons nos propres sentiments de tristesse, de vide, notre envie de nous laisser aller, notre besoin d'être consolés. De l'autre côté nous ressentons aussi notre besoin de protéger nos enfants, de leur expliquer, de les rassurer puisque malgré tout "c'est la vie !".

Et nos enfants à leur tour nous soutiennent et nous consolent du haut de leur spontanéité "c'est triste mais il était vieux". Ils sont aussi surpris, gênés, tristes, inquiets de nous voir ainsi affectés, fragiles d'un coup...
Chacun exprime cela à sa manière : des grosses larmes au visage stoïque en passant par la tête baissée rentrée dans les épaules ou les pitreries... les sentiments sont intimes.

On pleure et on sourit en même temps de revoir les uns et les autres venus pour l'occasion : quelle tristesse de devoir dire Adieu à l'un et quelle joie de retrouver tous les autres !

Quel cocktail !!!... Pas étonnant qu'on en sorte sonnés.