lundi 22 octobre 2012
Fais dodo !
Le week-end dernier, petite discussion avec des jeunes parents : comme toujours la question de la nuit a surgi... c'est automatique. Si Bébé fait ses nuits ... tout va bien (les parents se sentent même "bénis des dieux") ; sinon le temps semble suspendu en attendant la délivrance !
Au-delà du seuil de tolérance règlementaire de 3 mois, le manque de sommeil devient une torture.
A la fatigue physique, s'ajoute l'angoisse de la perspective d'être réveillé. Dès qu'on se couche, on ne peut s'empêcher de décompter le temps de sommeil qui reste. Sans aller jusqu'aux envies de meurtre, le moins que l'on puisse dire est que cela pollue la relation entre nous et notre petit mais également au sein du couple, avec les autres enfants, au boulot...
Si vous êtes en plein dedans, outre ma compassion, je n'ai pas de truc magique ou de conseil à vous donner,si ce n'est
- Fermez vos oreilles à ceux qui vous expliquent avec certitude que "tu devrais le laisser pleurer"... il n'y a pas de certitude ... que des essais et des tatonnements et VOUS êtes les mieux placés pour savoir ce qui sera le mieux.
- Ne vous laissez pas faire par les spécialistes qui minimisent le problème en vous expliquant que "tout est normal et votre enfant n'a pas de trouble de sommeil" car VOUS avez un sacré trouble du sommeil et que tout sera bon pour vous aider !
Florilège de notre expérience personnelle : un des enfants nous a amené à développer un rituel du coucher en 12 étapes, l'autre a dormi un temps avec FIP en sourdine, le dernier avait son couffin lové contre le lave vaisselle programme long (un ersatz de gargouillis intra-utérin diablement efficace !) et au milieu un a toujours dormi comme une masse... allez savoir pourquoi !
Seule certitude... les bébés deviennent un jour des ados qui écrasent jusqu'à midi !
Deux éléments de soutien moral :
A lire : Moi, la nuit, je fais jamais dodo... de Liliane Nemet-Pier, Edition Fleurus, une mine de pistes, d'empathie et d'humour.
A écouter : La Berceuse de Bénabar.