lundi 27 janvier 2014

Que personne ne bouge !


Dimanche après midi pluvieux et froid, entassés devant la télé, nous sommes prêts à vivre en famille un nouveau grand frisson sportif : la finale de l'Euro de Handball, France contre Danemark, tenant du titre et pays hôte.

Pour les plus assidus d'entre vous, vous me direz que j'ai titré à peu près le même billet sur fond de JO en 2012. Et bien oui ! Nous ne sommes pas une famille de grands sportifs mais nous prenons nos habitudes et à travers ces rendez-vous, nous revivons la précédente finale et celle d'encore avant... par chance, l'équipe de France de Hand a le don d'emporter les titres ; c'est d'autant plus agréable !

On se donne rendez-vous, on se serre les uns contre les autres devant la TV à défaut d'être au stade. On n'ose plus bouger car notre antenne est fragile et capte mal. Attention à celui qui créée des interférences en étendant ses jambes ! 
Ayant une très mauvaise résistance au stress, je regarde de loin seulement. Les enfants m'appellent "allez maman, viens avec nous... ils mènent". Je résiste... il me faut au moins 10 buts d'avance et être à moins de 5 minutes du coup de sifflet final (bref quand les joueurs commencent à s'embrasser sur le banc de touche !) pour commencer à me détendre et accepter de m’asseoir ! On crie à la victoire comme si on y était et on ressent même de la compassion pour les danois privés de leur fête. Ça y est, on peut enfin bouger, les enfants se moquent de moi, chacun y va de son commentaire... le rituel est en place : j'adore  !

Encore un de ces moments forts qui restera longtemps gravé dans nos souvenirs communs et dont on se repassera le film avec bonheur !

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samedi 11 janvier 2014

Série culte


Je ne sais plus comment le sujet est venu sur la table, entre la poire et le fromage : mes 4 enfants ont passé le dîner à se remémorer les CD Rom qui ont bercé leur petite enfance.

Je les ai vu ainsi se refaire, hilares, la bande son d'Arc-en-ciel, le petit poisson : "non, pas par là !" "bravo" "Ooooh la grande tempête a tout emporté, aide-moi à retrouver mes écailles!", "es-tu sûr de vouloir déjà nous quitter ?" et j'en passe...

Je les ai regardés, amusée, se remémorer les séquences qu'ils adoraient, qui leur faisaient trop peur, qui les stressaient, qui étaient trop difficiles... Ils jubilaient en chœur d'avoir réussi in fine à passer uns à uns les différents niveaux... se remerciaient les uns les autres d'avoir été "décoincés". Ils ont conclu être de "la génération où pour quitter un jeu il suffisait d'appuyer sur Echap" ; leurs petites cousines "ne peuvent pas comprendre !"... une véritable discussion d'anciens combattants !!!

Ils ont entre 10 et 19 ans mais j'ai été vraiment touchée de les voir ainsi se retrouver, avec un bonheur communicatif, sur des souvenirs et un vécu communs. Les jeux d'ordinateurs sont comme une sorte de série culte, tout comme l'île aux enfants ou Goldorak l'ont été en leur temps. A croire que c'est aussi ainsi que se structurent les générations !

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