Avec deux étudiants à la maison, je suis entrée dans une nouvelle ère: celle des affres de la recherche de stage. Je garde un souvenir tout à fait sympathique de mes propres stages ; c'était hier... Le vivre côté parent : c'est une autre paire de manche !
La première réaction est de prôner l'autonomie... après tout, ils sont grands, majeurs et c'est à eux de se prendre en main.
Néanmoins on questionne, on s'intéresse... Quelle période, quelle durée, quel contenu ? On se heurte au flou qui semble régner dans les administrations des études supérieures. Difficile de lancer sa demande lorsque les dates changent, que les consignes ne sont pas claires, que les dossiers administratifs semblent relever d'une demande de passeport pour la Corée du Nord !
Forcément, la pression finit par monter d'autant plus que le temps passe et que notre visibilité de l'avancée du sujet est assez réduite. Car il faut le redire ... ils sont grands !
On sent bien que l'envoi massif d'e-mails anonymes ne sera pas très efficace. Soyons réaliste, personne ne les attend ! On passe alors notre réseau en revue... et le réseau du réseau. On est presque rassurés de ne pas être les seuls ; vu le nombre de demandes croisées qui entrent et sortent de notre répertoire familial, amical et professionnel. Tout le monde part à la pêche tout azimut. On cherche même des stages pour les enfants des autres. On pourrait dire que cela s’apparente à un mercato ou aux chaises musicales... je trouve un stage pour Untel qui trouve un stage pour Machin qui trouve un stage pour Truc qui pourrait accueillir mon étudiant en stage !
Nouveau flou : une piste bien avancée mais pas sure, alors on en lance une autre... qui tombe à l'eau, on tente sa chance ailleurs... pas de réponse, un nouveau contact qui répond bien, on reprend espoir... et puis d'un coup la première aboutit alors qu'on ne l'attendait plus et notre étudiant nous annonce qu'il a du choisir entre plusieurs offres. Ah bon ?... Ah oui c'est vrai : il est déjà grand !
De son point de vue, c'est facile : il étudie froidement les choses et choisit le stage qui correspond le mieux à sa filière, le sujet qui va bien etc... car faut-il le rappeler : il est assez grand !
Le point de vue parent est tout autre... Je suis soulagée que la case soit cochée bien sûr. Mais je suis aussi bien embêtée d'avoir sollicité tant de monde, d'avoir couru trop de lièvres, et franchement gênée vis à vis de ceux se sont gentiment démenés pour nous... pour rien.
Enfin, je croise très fort les doigts pour que le stage ne tombe pas à l'eau à une semaine du démarrage et échapper au SOS de dernière minute en mode panique !
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