Retour des vacances d'hiver, je me dis, non sans un certaine fierté, que je vais être une mère prévoyante, performante, et j'attaque la planification des vacances d'été de la tribu. Je suis organisée : c'est formidable !
Pas du tout ! J'aurais été "organisée" si j'avais eu cette idée au retour des vacances de Noël ! J'ai passé la semaine à courir les sites internet et les standards téléphoniques en slalomant entre les piquets "ah non madame, c'est déjà complet", 'il reste de la place mais sur les 2 autres semaines", "ne tardez pas à confirmer", "si vous ne voyez plus l'annonce c'est que la maison a été louée", "je peux vous garder la place jusqu'à 17h"... J'ai réussi à m'embrouiller et prendre des billets pour l'un aux dates de l'autre, à friser la crise de nerfs... je finis ce marathon vidée, satisfaite que tout le monde soit casé ... mais effarée.
Nous ne sommes qu'en mars ! Je ressens le même vertige devant les fournitures scolaire en juin, les galettes des rois début novembre et le catalogue automne-hiver en août ! Je voudrais pouvoir déployer une immense inertie pour lutter contre cette fuite en avant permanente. Oser lâcher prise au point de laisser faire et de voir venir la veille ce qui se présentera... Mais honnêtement, je ne suis pas sûre d'être capable de révolutionner à ce point ma gestion familiale !
En attendant, j'en rêve... et je mets une alarme à décembre pour réserver la location d'août !
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