"Pourquoi il y a-t-il une goutte qui fait déborder le vase si ce n'est parce que nous n'avons pas pris soin de vider le vase régulièrement ? Pourquoi explosons-nous dans une colère aux conséquences souvent excessives si ce n'est parce que nous ne prenons pas soin de désamorcer nos colères régulièrement ? Ce n'est pas l'autre qui est responsable de ce que mon vase soit plein à déborder. C'est moi qui suis responsable de ne pas avoir pris soin de vider mon vase régulièrement."
Je relis cet extrait de Cessez d'être gentil,soyez vrai ! (Thomas d'Ansembourg, les Editions de l'Homme) et comme à chaque fois, je suis frappée de la justesse de cette image.
En famille, auprès de nos enfants, au boulot ou dans les associations dans lesquelles on s'engage, combien de fois ressent-on ce trop plein, cette goutte d'eau qui fait que l'on explose, que l'on s'enfuit ou que l'on déverse ses reproches à coup de "toujours" et de "jamais" ? On agit alors souvent de manière injustifiée ou disproportionnée... et quelle amertume ensuite !
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