Dans mon livre de chevet je lis "Apprenez à aimer vos échecs, Marcus, car ce sont eux qui vous bâtiront. Ce sont vos échecs qui donneront toute leur saveur à vos victoires"*. Quelques jours avant, je lisais dans un magazine une série de témoignages titrée "L'échec qui m'a transformé"... Cernée par cette histoire d'échecs...
La vie de famille est une succession d'échecs autant que de réussites sans doute, les uns nourrissant les autres. Parce qu'il n'y a pas plus de parent parfait que d'enfant parfait, je me demande ce que je vais faire de "mes échecs de mère, de fille, de sœur, d'épouse". A quoi bon y revenir si ce n'est pour aller de l'avant et réfléchir à ce que j'y ai gagné ?
Et qu'en est-il de mon/notre comportement face aux échecs de nos enfants ? Est-ce qu'on en remet une couche ? Est-ce qu'on les pousse face à leur responsabilités ? Est-ce qu'on les aide à en tirer des leçons ? Est-ce qu'on minimise l'impact, leur rôle ? Notre réaction dépend aussi des enfants, de leur personnalité, leur combativité, leur lucidité, leurs compétences...
Je garde précieusement cette citation de Socrate pour nuancer la chute de l'échec. A moi d'avoir la maturité de trouver le moyen de ne pas rester bloquée, figée dessus et d'avancer, se remettre en mouvement, fluide !
*extrait de La vérité sur l'Affaire Harry Quebert de Joël Dicker
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