Décompressé surement, déconnecté : pas sûr ! On se raconte nos vacances et très vite le degré de connexion, le nombre de barrettes, la qualité du réseau s'invitent dans la conversation.
J'entendais hier à la radio l'interview d'un auteur à succès qui expliquait le secret de son inspiration : trois séquences d'une semaine par an totalement hors réseau OFF.
En serais-je capable ? Car il n'y a pas que les ados qui sont accrocs au wifi, à la certitude d'être joignable ! Comme pour la cigarette, la pénurie ne fait que renforcer le besoin... urgent, impératif, vital ! Il suffit de ne pas avoir de réseau pour se mettre à regarder son téléphone toutes les 2mn... Vous pouvez avoir hérité d'une bande d'ado en mode léthargique et les voir prêts à se lever et faire 10km en vélo pour atteindre le wifi free de l'hôtel du coin. Vous pouvez pratiquement oublier vos dossiers mais si votre smartphone ne se rallume plus après avoir plongé avec vous dans la piscine, la perspective de passer à côté d'une urgence vous obsède...
Je rêve d'un temps OFF mais je pense néanmoins que dans les années à venir, je continuerai à privilégier les zones connectées pour nos vacances familiales histoire de ne pas subir de séquences crispation sur le thème 'Y'a pas d'réseau" !
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