Chaque année, à cette période, je commence à me sentir "enfin calée" dans le rythme de l'année. C'est fou l'énergie qu'on déploie pour organiser la vie de la famille !
Ça y est, j'ai intégré les allers et venues des uns et des autres, les activités, les covoiturages, et je sais où je dois être, à quel moment et avec qui dans la voiture.
J'ai imprimé dans quelles classes sont mes enfants... enfin pour ceux qui ont encore une classe (5F, 2de2, 5F, 2de2,5F, 2de2... ça c'est fait !). Je connais les mots de passe du site Pronote, le nom des profs principaux. A peu de chose près je maîtrise les heures de départ et de retour à la maison ; en revanche après quelques années et quelques enfants j'ai définitivement renoncé aux subtilités semaineA/semaineB. J'ai repéré les grosses journées où il ne faut pas mollir, et les soirs où le "j'ai pas de devoirs" peut s'avérer vrai !
Je visualise bien les jours où j'ai intérêt à avoir anticipé le dîner en mode "à réchauffer", celui qui se joue en décalé option "à picorer", celui où miraculeusement on peut être tous ensemble, celui qui risque fort de se terminer par "Allo les enfants... commandez des pizzas !".
Mon propre rythme a pris forme aussi avec une bonne vision du planning de boulot, de mes séquences de sport "à sauver", de mes plages libres, etc...
Bref, j'ai atteint une certaine zone de confort, une routine installée. Et c'est reposant après cette période de rentrée.
Et là .... patratas : c'est les vacances !
La routine part en vrille.
Je sais déjà que début novembre il me faudra relancer la machine à rythme. Ce sera plus rapide à caler bien sur... mais quand même... ce n'est pas top en économie d'énergie !
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