Ce matin, je mets un point final au traditionnel "mail de consignes" : nos coordonnées, les horaires et les plans pour les conduites, les réserves dans le frigo, l'autorisation d'opérer et la carte vitale, les mots de passe des ordi, ... qu'est ce que j'ai pu oublier ?
A ce stade, j'oscille entre le soucis de soulager au mieux leur charge et l'envie de leur laisser la liberté de faire à leur manière pendant notre absence. Car au-delà du soutien logistique indéniable qu'apporte leur présence, j'y vois l'occasion de tricoter le lien grands-parents/petits-enfants dans un contexte de vie "normale". C'est une chose de vivre ensemble des moments festifs ou de vacances. C'en est une autre de partager la routine quotidienne (l'école, les copains, les repas, les activités, la maison...), qui plus est sans nous.
Je me dis que moins je donne de consignes/contraintes plus ils pourront se découvrir, s'adapter, se surprendre, s'attacher, s'apprécier mutuellement avec bienveillance, curiosité et disponibilité...
Chacun se nourrit du regard et de l'affection de l'autre. Par ce lien qui les unit, ce renfort bien utile va beaucoup plus loin : il rend fort.
Chacun se nourrit du regard et de l'affection de l'autre. Par ce lien qui les unit, ce renfort bien utile va beaucoup plus loin : il rend fort.
Sur le même thème, je vous recommande un livre que j'ai beaucoup aimé Au pays des vermeilles de Noëlle Châtelet, Ed Seuil ou Poche : un témoignage émouvant sur la création du lien entre une nouvelle grand-mère et sa première petite-fille, et sur la nouvelle lecture qu'elle fait de sa vie de mère.
Et, trouvé en surfant sur la toile : la rubrique "grands-parents" de Psychologies Magazine www.psychologies.com
Vous avez aimé cet article ? Partagez-le !
Ne manquez aucune publication en vous inscrivant à la Newsletter