jeudi 26 avril 2012

Danger Travaux !

Faire des travaux entre dans la catégorie des épreuves les plus stressantes de l'existence avec un deuil, un déménagement, la perte d'un emploi... Alors, aujourd'hui, grâce à l'une d'entre vous en direct de la Belle Province (eh oui... ce Blog traverse les océans !), quelques mots tirés d'une émission de radio sur "Comment faire des rénovations sans y laisser sa chemise ou son couple ?"

Pourquoi tant de couples ne survivent-ils pas aux travaux ? Ou pour être plus exacte, pourquoi les travaux précipitent-ils les ruptures ? Simplement parce que le "stressomètre" monte d'un coup très très haut ! 
1. Faire des travaux veut dire toucher au nid, à l'intimité, à notre espace... au cœur de la famille donc "danger zone sensible".
2. Faire des travaux coûte cher et on touche là aux enjeux liés aux moyens, à notre argent mais aussi à nos priorités... Les invités de cette émission de radio mettent d'ailleurs en garde contre le danger des "tant qu'on y est..." qui font exploser le budget ! 
3. Faire des travaux exacerbe la place de chacun, physiquement mais aussi dans la répartition des taches. Les jeux qui se jouent là posent la question de la confiance mutuelle. Quelle confiance ai-je dans les compétences, les goûts, les envies, les rêves de mon conjoint ? Avec beaucoup d'humour, l'auteur donne des exemples de phrases assassines qui dénigrent l'autre et qu'il faudrait réussir à bannir : "j'te l'avais bien dit", "laisse, on va appeler mon père LUI saura s'en occuper", "OK, OK... fais comme tu veux !"... à chacun de repérer les siennes...
Les maîtres mots des travaux sereins semblent être l'anticipation, la préparation, le réalisme mais aussi le dialogue, la communication, l'échange pour que le le stress ne vienne pas gâcher ce qui reste une chance. Car mener à bien un projet en couple, en famille, peut être source de beaucoup de bonheur. Se lancer dans des travaux commence par une envie d'un mieux, de s'adapter, d'évoluer, de se projeter ensemble, de se sentir bien chez soi... et ça vaut de l'or !
Pour écouter en un clic cette émission haute en couleur : 98,5 FM (radio phare de Montréal) Canada (40 mn)
Et le livre référence proposé : "Construire, rénover, transformer. Les meilleures idées d'architectes pour réussir votre projet" de Lucie Lavigne, Les Editions La Presse, $34.95


mercredi 18 avril 2012

Y'a de la joie !


C'est la période des sondages et voici des chiffres* que j'aime :
84% des français se reconnaissent un "tempérament joyeux"
82% estiment être entourés de gens joyeux à la maison

La joie dépendrait de 3 facteurs principaux : notre capacité à exprimer nos émotions positives, notre aptitude au changement et notre ouverture aux autres.

La joie est un virus contagieux : chouette !

* enquête IPSOS/La Foire de Paris menée au mois de mars sur un échantillon de 1011 individus

jeudi 12 avril 2012

Les temps changent


Si votre ado soupire de devoir se farcir la seconde guerre mondiale en Histoire, je vous invite à lui mettre dans les mains ce sympathique roman jeunesse que je viens d'engloutir : Time Riders. Belle aubaine pour les vacances !

Dans un futur proche, les voyages dans le temps sont rendus possibles avant d'être interdits tant les conséquences peuvent être redoutables. Une agence surveille les incursions illégales dans le passé susceptibles de modifier le futur. Et si Hitler n'avait pas attaqué la Russie aurait-il gagné la guerre et que se serait-il passé le 11 septembre 2001 à New York ?
Trois adolescents sont recrutés "gardiens du temps" : Liam aurait dû mourir à bord du Titanic en 1901, Maddy à bord d'un avion en 2010 et Sal dans un incendie en 2026. Confrontant leurs "présents", ils vivent désormais en marge du temps et s'acharnent à comprendre quand le fil de l'histoire a basculé pour rétablir le passé.

L'Histoire prend un autre rythme !

Time Ridder, de Alex Scarrow, Edition Nathan, 15,50 €

jeudi 5 avril 2012

Ados-Adultes : le grand malentendu


L'une de vous m'a signalé cet article paru dans Le Monde qui détaille les résultats d'un sondage Ipsos Santé réalisé auprès d'ados et d'adultes à l'occasion du 8e Forum Adolescence de la Fondation Pfizer pour la santé de l'enfant et de l'adolescent, qui s'est tenu mercredi 4 avril à Paris.

Il ressort un gros décalage entre l'image qu'ont les adultes du moral ou des attentes des ados et ce qu'en ressentent les intéressés. Florilège :
-Plus de la moitié des jeunes souhaiteraient nourrir plus d'échanges avec les adultes.
- 92 % des jeunes comptent prioritairement sur leur mère pour les aider à devenir adultes.
- trois quarts des adultes pensent que les jeunes sont souvent mal dans leur peau contre 25 % des intéressés ! 
- un tiers seulement des adultes pensent que les ados se sentent bien à l'école contre 71 % des ados.

D'où vient ce décalage ?
"Les parents utilisent leur grille d'analyse, explique Caroline Thompson, thérapeute familiale. Ils voient leurs ados en retrait, en butte à des revendications (...) mais ce sont des moments particuliers d'autonomisation, somme toute assez normaux."  Bref, ce n'est pas parce qu'ils ne sont "jamais contents" qu'ils sont malheureux ! 

Les parents ont une vision plus lointaine que les ados et s'inquiètent de l'avenir. Pour autant, les jeunes ont encore besoin de modèle (quoi qu'ils en disent). Alors posons-nous la question de celui que nous leur proposons : adultes désabusés ou confiants ? Acteur ou victime de la société ? A quelques semaines des élections présidentielles qui orientent les 5 prochaines années de notre pays, quel discours avons-nous sur l'avenir et notre rôle dans la société ?
La balle est dans notre camp d'adultes !

Pour en savoir plus sur le Forum Adolescences de la Fondation Pfizer : Interview vidéo de Philippe Jeammet