A quoi reconnait-on que les enfants grandissent ? En juillet, on ne sait pas encore clairement où ils seront en septembre !
Quand ils sont petits, c'est assez simple : de "chez les moyens", ils passent "chez les grands", en CE2 ou 4ème et nos quelques interrogations tournent en général autour du choix de l'établissement entre Jules Ferry, la Sainte Immaculée ou l'avantgardiste-hors-contrat local !
Ça commence un peu à se corser quand on atteint les années lycées et les premières orientations. On peut être en suspense en juin, surtout si le cursus recherché est sélectif. On envisage tous les possibles, les plans B : on exerce notre capacité de résistance à l'incertitude !
L'année du Bac, on y plonge ! Avant même de savoir si le fameux Graal est validé, on a déjà toutes les éventualités en tête à coup de "et si oui", "et si non" ou "oui mais sauf si". Dans les conversations de lendemain de résultats, après s'être assuré de l'admission, on passe très vite à la vraie question "Et alors l'an prochain, il va où ?". Pour beaucoup, à mi-juillet, ce n'est pas encore joué : il faut encore attendre le dernier round APB, tenter de négocier une dérogation avec une nouvelle mention en poche, guetter le mail des dernières commissions d'admission de tel autre, remuer ciel et terre pour trouver une place quelque part... puis gérer derrière l'installation de ceux qui partiront en région, ou à l'étranger !
Les années qui suivent ne seront pas plus claires... à coup de concours, de filières, d'admissibilités, de rattrapages, d'années de césure, de stages, de spécialisations, de semestre, d'échanges internationaux... nous perdons d'autant plus la visibilité que notre implication dans les choix diminue avec les années. Qui n'a pas rêvé d'une petite boule de cristal de poche ? A défaut, nous développons deux grandes qualités des parents de jeunes adultes : disponibilité et flexibilité !
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