Les vacances sont propices aux séjours en solo loin des
parents : colo, stages, séjours linguistiques et j'en passe.
Quand j'étais enfants ou ado, la coupure durait le temps
du séjour. Au mieux on envoyait une carte postale qui arrivait une semaine après le retour. On
rentrait et on racontait -ou pas- les copains, les veillées, les activités. Cet
espace temps nous appartenait pleinement et c'était bien comme ça. C était un peu
le but aussi : partir loin de la famille et prendre de l'indépendance. La règle était pas de nouvelle : bonnes nouvelles.
Aujourd'hui la
moindre classe de découverte de cinq jours a son serveur vocal, les colos leurs blogs avec
photos quotidiennes et lorsqu'il partent
en bande les ados ont les portables ... Difficile -pour les parents- de couper le cordon !
J'ai beau être convaincue de l'importance de profiter de l'été pour les laisser vivre un temps leurs vies, j'étais quand même rivée à mon écran à scruter chaque
soir chaque photo à la recherche de ma progéniture... Et je comptais les jours
sans sms des grands... Heureusement ils ont encore parfois des doutes sur le mode d emploi des lessives ou des bugs de carte bleue : ça donne des occasions de contact ! En fait, c'est presque le plus jeune, parti le moins loin, qui a eu le plus grand break : un comble.
Je dois bien me résoudre à conclure qu'en filigrane de mes principes : je suis une vraie mère poule !
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