jeudi 26 mai 2011

A vos marques pour le marathon de juin !


C'est la suite logique des pré-inscriptions... J'ai l'habitude de dire que c'est en juin qu'on prend pleinement conscience du nombre d'enfants qu'on a, et surtout du nombre d'activités qu'ils ont...

Car en juin il nous faudrait un système expert pour gérer l'agenda des spectacles, compétitions, auditions, tournois, kermesses, goûters, sorties et en parallèle tous les gâteaux, quiches et pique-niques à préparer... Attention cette année, il n'y a que deux week-end pour tout caser (hors Ascension et Pentecôte). Ca va être chaud !

Le paradoxe de cette période est que chaque évènement en lui-même est sympa : notre petit/grand est à l'honneur, c'est SON moment et nous sommes là pour l'applaudir et l'encourager. C'est l'occasion de croiser les autres parents qu'on ne voit plus depuis qu'il n'y a plus d'école le samedi matin, de mieux connaître les profs/animateurs/entraîneurs... Avec de la chance il fait beau... Objectivement : que du bonheur !

Le hic, c'est l'accumulation qui, si on n'y prend pas garde, finit par tout gâcher ! La fiesta risque de devenir fiasco.

Alors, mieux vaut se préparer pour ne pas se laisser envahir par l'exaspération ou risquer l'explosion. On s'organise pour profiter au mieux :
- on doit tenir un stand à la kermesse de l'école ? On évite le Chamboule-Tout-qui-casse-le-dos et on choisit le Buffet ou encore mieux, on négocie avec le grand de 14 ans qu'il tienne un stand au nom de la famille avec un copain !
- spectacle, audition, compétition, tournoi : c'est long, on le sait et c'est comme ça donc inutile de s'énerver. On peut toujours prendre un bouquin en attendant l'heure de passage du nôtre.
- on a une bouteille d'eau et un paquet de gâteau, des kleenex, une casquette sur nous... souvenez-vous : il fait chaud et c'est long.
- on a de la monnaie car le billet de 50€ n'est pas gérable pour les fonds de caisse des tickets/buvettes.
- on choisit UNE recette de gâteau rapide et inratable qui tient dans le couvercle d'une boite à chaussure pour ne pas avoir à courrir après ses plats à tarte jusqu'en juillet
- on se déplace à pieds ou on se fait déposer pour ne pas avoir à se garer comme les 150 autres familles...

Après tout, ce grand bazar n'a qu'un temps. Un de ces jours, les enfants n'auront plus envie de faire autant d'activités, n'auront plus besoin de nous pour les conduire ou ne nous inviteront plus à venir les voir...
Mais en attendant... On se répête en boucle pourquoi on est là : parce que c'est important pour notre enfant ! C'est son monde, son univers, ses efforts et sa fierté qu'il nous offre là.
A nous de savoir les recevoir.

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samedi 21 mai 2011

Pré-Inscriptions


Je déteste les "pré-inscriptions" !
L'année n'est même pas finie qu'il faut déjà penser à inscrire les troupes pour toutes les activités de l'an prochain ! A moins d'avoir un enfant accroc, comment savoir quel sport ou quel loisir il aura envie de pratiquer dans 5 mois ? Il a fait du tennis ou du dessin cette année... très bien ! Mais qui dit qu'il ne deviendra pas dingue de volleyball sur le sable pendant l'été ? Et si il se découvrait l'envie de faire du théâtre ou de jouer aux échecs ?

Je ne parle même pas des contraintes logistiques d'emploi du temps... il faudrait tout planifier en mai avant même de connaître les emplois du temps des aînés qui ne sortiront - eux - qu'à la rentrée.

Mais en septembre, les listes sont bouclées et les places sont prises. Alors comme tout le monde je suis le mouvement et je tanne mes enfants pour savoir ce qu'ils veulent faire l'an prochain afin de ne pas louper le coche des pré-inscriptions...

Bien sûr je comprends le point de vue des clubs, des associations, des mairies ou des MJC qui préfèrent anticiper, prévoir, comptabiliser les inscrits avant l'été. Mais à toujours vouloir optimiser, je regrette sincèrement que ce système ne laisse plus aux enfants le temps de profiter de l'été pour grandir, découvrir, essayer ou changer d'avis.

Grrrrrr !

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mardi 17 mai 2011

Le côté obscur


Nul n'est parfait et je crois que nous avons toujours intérêt à nous pencher avec bienveillance sur nos défauts... notre côté obscur.

Nous avons tous "les qualités de nos défauts" et réciproquement. Si je suis solide et sûre de moi, je peux avoir tendance à écraser les autres. Si je suis généreuse et toujours disponible, je peux en oublier mes limites et m'épuiser jusqu'au point de rupture. Si je suis timide, je suis sûrement capable d'observer et d'écouter. Si je suis toujours inquiète, je suis aussi prévoyante. 

Ne nous cachons pas nos travers et nos faiblesses. Ce "côté obscur" fait partie de nous et peut nous permettre de nous appuyer dessus pour développer de nouvelles qualités.

Je connais quelqu'un qui a fait l'exercice de se pencher ainsi avec bienveillance sur les défaut de ses enfants. Pour chacun il a relevé ce qui l'exaspère le plus et il en a recherché le côté positif. L'un est capable de colères noires... mais il n'a pas peur de dire ce qu'il pense et n'est pas rancunier. L'autre est têtue et sauvage ... mais elle sait ce qu'elle veut et ne se laisse pas facilement influencer. Le dernier est vraiment maniaque... mais il range et prend soin de ses affaires.

J'ai beaucoup aimé son approche qui ne peut que nous rendre meilleurs et nous aider à mieux accepter que l'autre soit différent de nous et pas pire pour autant.

Allez... que la force soit avec vous !

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vendredi 6 mai 2011

Main gauche adroite


Petit à petits les signes ne trompent plus... c'est bien avec la main gauche qu'il attrape sa petite cuillère, son doudou, ses lego... Les années de maternelle le confirment : votre enfant est gaucher.

Peu importe allez-vous me dire. On a fort heureusement dépassé le temps de le "contrarier" pour le forcer à utiliser sa "bonne" main... la droite.

Quand on est soi-même droitier et qu'on accompagne son enfant gaucher dans les petits apprentissages de la vie quotidienne, on prend vite la mesure de la difficulté qu'il peut avoir à devoir s'adapter aux outils et ustensiles. On trouve maintenant très facilement des ciseaux "gaucher" (surtout à la rentrée...) essayez donc de couper une simple feuille de papier avec et vous comprendrez le calvaire d'environ 13% d'entre nous !
Apprendre à un gaucher à faire ses lacets, se servir d'un tournevis, d'un tire-bouchon, d'un compas ou d'un couteau économe... jusqu'à danser le rock vous amène à cette même conclusion : il ne tourne pas dans le même sens ! Vous avez noté... je dis le "même" ... pas le "bon" !

Je suis toujours partagée entre l'envie d'aider mon fils en l'équipant de matériel "de gaucher" (j'en reviens au couteau économe !) et la conviction qu'il doit bien "faire avec" dans un monde de droitiers et qu'il est donc essentiel qu'il se débrouille de toute façon !

Je n'ai pas de réponse. J'oscille selon les jours, mon degré de patience et les apprentissages en cours !

Tout l'équipement disponible des ciseaux à ongles au boomerang en passant par l'ouvre-boîte, le stylo plume et le sécateur ainsi que de nombreux ouvrages sur
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