lundi 28 décembre 2015

N'oubliez pas d'éteindre les lumières !


Les années passent : il y a des indices qui ne trompent pas en particulier lors du repas de Noël en famille !
- il y a désormais plus de coupes de champagnes que de verres de Champomy
- le "côté enfants" de la table se réduit à quelques assiettes
- tout le monde ou presque mange des huîtres et on entend plus de "berk c'est dégoûtant"
- il n'y a qu'une seule tête blonde qui demande à récupérer les sapins, les cadeaux, les feuilles de houx qui décorent les buches glacées...

et quand l'heure tourne vous capitulez... et vous finissez par lâcher : "bon, je vous aime bien mais je vais me coucher" avant d'ajouter à la jeune génération encore alerte : "les enfants... vous n'oublierez pas d'éteindre les lumières ?"

Joyeux Noël !

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dimanche 13 décembre 2015

Mes parents en avaient besoin


J'ai été touchée ce matin par le témoignage à la radio, un mois plus tard, d'une rescapée du Bataclan. Elle disait avoir participé à l'hommage aux Invalides "avec ses parents ou plutôt pour ses parents", parce "qu'ils n'allaient pas bien et qu'ils en avaient besoin", visiblement plus qu'elle-même. Elle disait à la journaliste "ils n'étaient pas au Bataclan mais... je suis leur fille vous comprenez ?".

Et bien sûr, tout parent "comprend" ce qu'elle veut dire. Même sans aller jusqu'à un drame d'une telle violence et d'une telle ampleur, être parent change tout. On vit ce que vivent nos enfants, par procuration.

Boubou passe le bac, fait sa rentrée au CP, a une compet de gym, n'a pas été invitée à l'anniversaire de Valentine, a mordu le petit Lucas à la crèche, vit un chagrin d'amour, collectionne les mauvaises notes, se fait embêter au collège, a volé la gomme Violetta de sa copine, se prend un contrôle d'identité musclé en sortie de boîte, a perdu son Doudou, doit se faire arracher une dent... 
Nos enfants traversent tout cela et nous avec.

Dans notre perception des choses se mélangent notre expérience, nos souvenirs, nos espoirs, nos valeurs, notre vision du futur... un beau vrac qui peut créer un sacré décalage entre ce que vit Boubou, l'effet que cela produit sur nous et... notre réaction !

Pour accompagner nos enfants le plus justement possible dans ce qu'ils vivent, à nous de veiller à contenir nos interprétations, à clarifier nos émois, à revenir aux faits et à oser faire la différence entre l'impact sur leur vie et l'impact sur la nôtre ! Quel travail !...

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