lundi 30 novembre 2015

Avent ... qu'il ne soit trop tard !


30 novembre et aucun Calendrier de l'Avent dans la maison...
Pourtant j'aime cette tradition qui nous fait entrer en douceur vers Noël, qui titille gentiment l'impatience.

Cette année, Noël me semble diablement loin. Les vitrines, les guirlandes dans les rues ont l'air décalées... Les boîtes de chocolat et les pubs pour le foie gras me retournent l'estomac. Aucune envie cette année de m'amuser à trouver les calendriers de l'Avent les plus kitch possibles pour mes enfants
Je ne suis pas dans l'ambiance, pas dedans... la faute à un vendredi noir sans doute ! 

Allez... faut réagir ! 

Je me suis souvenue que ma copine Catherine avait publié dans son Blog Paris à l'Ouest un article sur un Calendrier de l'Avent fait avec le cœur et un lien sur des calendriers faits maisons C'est bientot Noel

Troquer le chocolat pour les petits mots, la tendresse, les compliments, les services, le temps offert ou passé, les souvenirs, les projets...
Ça oui : ça me plait ! Hop Hop je choisis celui qui ira bien chez moi et vite vite vite ... j'ai encore le temps d'imprimer, découper, coller et accrocher avant le 1er décembre !


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mardi 17 novembre 2015

Vendredi 13...


Vendredi soir.
Je vaque dans la maison ça et là pendant que mon mari et mon dernier sont devant un DVD en train de sauver le monde avec l'aide de quelques super héros.
Ma fille est dans sa chambre.
Mon fils est devant son ordi, branché sur réseaux et vidéos. Quand il lâche "Putain... putain... Oh putain..."
Le temps s'arrête. 
Il se branche en perfusion de Twitter et commente minute par minute l'ampleur de l'attaque. J'allume de mon côté la radio car c'est mon média à moi, ma source, mon réflexe. Mon mari zappe de Marvell à la TV.

Au milieu de l'horreur je me dis que c'est drôle ces différentes réactions et relations aux médias et à l'actualité. Question de génération et de perception. J'ai besoin d'échapper aux images, mais je veux l'info. Mon mari zappe d'une chaine à l'autre à une vitesse incroyable... je n'arriverais pas suivre. Et mon fils a une myriade de fenêtres ouvertes devant les yeux entre son ordi et son smartphone : il jongle et recoupe les infos en permanence... il a bien 10mn d'avance sur nous.

Nous sommes à l'abri chez nous et pourtant j'ai besoin de sentir mes enfants tout près, de les respirer. Je me sens louve et lionne. Le besoin d'entendre mon fils aîné, étudiant en province, devient criant, physique, irrationnel. Je sais qu'il est loin du carnage, en sécurité, et pourtant tous mes sens sont tendus. J'ai besoin d'entendre sa voix à défaut de l'avoir sous la main, au creux de mes mains. Messagerie, sms, facebook... Il me suffira d'un simple "Allo Maman?" pour reprendre mes esprits.

Au-delà de la barbarie, je sens que j'ai tremblé, glacée, tout le week-end, en communion avec tous ces parents qui cherchaient désespérément à retrouver la trace de leurs enfants. L'horreur.

Et maintenant... la vie reprend, dans le métro et le RER, les théâtres... Pour mes enfants une vie avec ses campus, ses soirées, au Bataclan comme il y a deux semaines ou ailleurs, les festivals, les avant-premières, le virées à la Défense, etc... 
Pas question de s'en priver, de les restreindre ... mais avec une boule au ventre quand même.

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dimanche 8 novembre 2015

Tu t'es relu ?

Est-ce que tu t'es relu ?
En discutant avec mon ado à propos de son job d'aide aux devoirs, nous avons réalisé combien cette expression était caricaturale de l'incompréhension qui peut régner entre enfant/élève et parent/enseignant.

L'enfant se dit "ben oui, je viens de RE-Lire (dans ma tête) ce que j'ai écrit" et... rien à signaler !
L'adulte entend par "relire" : vérifier les accords singulier/pluriel, les terminaisons des verbes, l'orthographe des mots, la majuscule au début de la phrase et aux noms propres, la propreté de la page, la ponctuation et j'en passe. 

Cette nuance d'attente prend toute son importance dans les devoirs et contrôles. Il ne suffit pas de connaitre son cours, encore faut-il le restituer avec les codes attendus. C'est souvent là que se cache le décalage entre le travail effectué et un résultat décevant !

Pour ce qui est de l'histoire géo, j'ai trouvé ce lexique :
Donner la définition ... veut dire : je récite la définition que j'ai apprise dans la leçon (parfois le mot pour mot est attendu).
Relevez dans le document... Justifiez votre réponse ... veut dire que je réponds en citant (= recopiant) des éléments du documents (passages, chiffres...).
Expliquez si ... veux dire que je ne dois pas répondre oui ou non mais que je dois développer une argumentation. Je dois dire pourquoi oui et pourquoi non. Suivant la question, je trouve mes informations dans la leçon et/ou dans le document qu'on me donne.
Caractériser les éléments de ... puissance de telle civilisation par exemple... veut dire que je dois retrouver dans cette civilisation les informations (caractéristiques) qui permettent de dire si cette civilisation est puissante ou non. Cela veut dire que je dois d'abord connaître la définition d'une puissance ; puis je compare cette définition avec la civilisation en question.
Décrire ... cette consigne concerne souvent une photo ou une image. Je dois dire ce que je vois (au premier plan, au second plan...) de façon à pouvoir ensuite tirer une conclusion (cela montre que ...).

Il faudrait compléter ... pour les maths et autres matières. A vos idées !

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mardi 3 novembre 2015

L'est où mon jogging ?


Il faut croire que parents et enfants n'ont pas du tout la même notion du cycle de linge.

Je ne sais pas ce qu'il en est chez vous ... mais force est de constater que j'ai beau planifier au maximum la ronde des lessives familiales, cela ne correspond jamais à la ronde du linge sale de la dite famille ! Il arrive toujours un moment où le fameux jogging se retrouve -sale- au fond d'un bac alors qu'il devrait être -propre- dans un tiroir.. 

Si on essaye d'expliquer l'affaire on trouvera sans doute des raisons évidentes : 
- L'ado qui confond bac de linge sale et mode de rangement : c'est tellement plus efficace mais pour suivre il faudrait une lessive par jour ...
- L'ado qui au contraire stocke et thésaurise son linge croté sous le lit, sous le bureau, au-dessus (!) de l'armoire, en boule dans un sac : dans un instant de lumière je me dis que cela fait très longtemps que je n'ai pas vu passer le jogging...
- L'ado qui ne met en fait que 2 t-shirt fétiches et un seul jean... 
Alors forcément dans ces conditions, il est difficile de suivre un rythme.

Un de mes ados a décidé de s'affranchir de ma dictature lessivière et m'a déclaré très sérieusement : "bon, maintenant JE m'occupe de MON linge et de MES lessives, comme ça au moins je sais où c'est et je ne me fais plus avoir". Et ça marche !

Là voilààà la solution !

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