lundi 28 décembre 2015

N'oubliez pas d'éteindre les lumières !


Les années passent : il y a des indices qui ne trompent pas en particulier lors du repas de Noël en famille !
- il y a désormais plus de coupes de champagnes que de verres de Champomy
- le "côté enfants" de la table se réduit à quelques assiettes
- tout le monde ou presque mange des huîtres et on entend plus de "berk c'est dégoûtant"
- il n'y a qu'une seule tête blonde qui demande à récupérer les sapins, les cadeaux, les feuilles de houx qui décorent les buches glacées...

et quand l'heure tourne vous capitulez... et vous finissez par lâcher : "bon, je vous aime bien mais je vais me coucher" avant d'ajouter à la jeune génération encore alerte : "les enfants... vous n'oublierez pas d'éteindre les lumières ?"

Joyeux Noël !

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dimanche 13 décembre 2015

Mes parents en avaient besoin


J'ai été touchée ce matin par le témoignage à la radio, un mois plus tard, d'une rescapée du Bataclan. Elle disait avoir participé à l'hommage aux Invalides "avec ses parents ou plutôt pour ses parents", parce "qu'ils n'allaient pas bien et qu'ils en avaient besoin", visiblement plus qu'elle-même. Elle disait à la journaliste "ils n'étaient pas au Bataclan mais... je suis leur fille vous comprenez ?".

Et bien sûr, tout parent "comprend" ce qu'elle veut dire. Même sans aller jusqu'à un drame d'une telle violence et d'une telle ampleur, être parent change tout. On vit ce que vivent nos enfants, par procuration.

Boubou passe le bac, fait sa rentrée au CP, a une compet de gym, n'a pas été invitée à l'anniversaire de Valentine, a mordu le petit Lucas à la crèche, vit un chagrin d'amour, collectionne les mauvaises notes, se fait embêter au collège, a volé la gomme Violetta de sa copine, se prend un contrôle d'identité musclé en sortie de boîte, a perdu son Doudou, doit se faire arracher une dent... 
Nos enfants traversent tout cela et nous avec.

Dans notre perception des choses se mélangent notre expérience, nos souvenirs, nos espoirs, nos valeurs, notre vision du futur... un beau vrac qui peut créer un sacré décalage entre ce que vit Boubou, l'effet que cela produit sur nous et... notre réaction !

Pour accompagner nos enfants le plus justement possible dans ce qu'ils vivent, à nous de veiller à contenir nos interprétations, à clarifier nos émois, à revenir aux faits et à oser faire la différence entre l'impact sur leur vie et l'impact sur la nôtre ! Quel travail !...

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lundi 30 novembre 2015

Avent ... qu'il ne soit trop tard !


30 novembre et aucun Calendrier de l'Avent dans la maison...
Pourtant j'aime cette tradition qui nous fait entrer en douceur vers Noël, qui titille gentiment l'impatience.

Cette année, Noël me semble diablement loin. Les vitrines, les guirlandes dans les rues ont l'air décalées... Les boîtes de chocolat et les pubs pour le foie gras me retournent l'estomac. Aucune envie cette année de m'amuser à trouver les calendriers de l'Avent les plus kitch possibles pour mes enfants
Je ne suis pas dans l'ambiance, pas dedans... la faute à un vendredi noir sans doute ! 

Allez... faut réagir ! 

Je me suis souvenue que ma copine Catherine avait publié dans son Blog Paris à l'Ouest un article sur un Calendrier de l'Avent fait avec le cœur et un lien sur des calendriers faits maisons C'est bientot Noel

Troquer le chocolat pour les petits mots, la tendresse, les compliments, les services, le temps offert ou passé, les souvenirs, les projets...
Ça oui : ça me plait ! Hop Hop je choisis celui qui ira bien chez moi et vite vite vite ... j'ai encore le temps d'imprimer, découper, coller et accrocher avant le 1er décembre !


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mardi 17 novembre 2015

Vendredi 13...


Vendredi soir.
Je vaque dans la maison ça et là pendant que mon mari et mon dernier sont devant un DVD en train de sauver le monde avec l'aide de quelques super héros.
Ma fille est dans sa chambre.
Mon fils est devant son ordi, branché sur réseaux et vidéos. Quand il lâche "Putain... putain... Oh putain..."
Le temps s'arrête. 
Il se branche en perfusion de Twitter et commente minute par minute l'ampleur de l'attaque. J'allume de mon côté la radio car c'est mon média à moi, ma source, mon réflexe. Mon mari zappe de Marvell à la TV.

Au milieu de l'horreur je me dis que c'est drôle ces différentes réactions et relations aux médias et à l'actualité. Question de génération et de perception. J'ai besoin d'échapper aux images, mais je veux l'info. Mon mari zappe d'une chaine à l'autre à une vitesse incroyable... je n'arriverais pas suivre. Et mon fils a une myriade de fenêtres ouvertes devant les yeux entre son ordi et son smartphone : il jongle et recoupe les infos en permanence... il a bien 10mn d'avance sur nous.

Nous sommes à l'abri chez nous et pourtant j'ai besoin de sentir mes enfants tout près, de les respirer. Je me sens louve et lionne. Le besoin d'entendre mon fils aîné, étudiant en province, devient criant, physique, irrationnel. Je sais qu'il est loin du carnage, en sécurité, et pourtant tous mes sens sont tendus. J'ai besoin d'entendre sa voix à défaut de l'avoir sous la main, au creux de mes mains. Messagerie, sms, facebook... Il me suffira d'un simple "Allo Maman?" pour reprendre mes esprits.

Au-delà de la barbarie, je sens que j'ai tremblé, glacée, tout le week-end, en communion avec tous ces parents qui cherchaient désespérément à retrouver la trace de leurs enfants. L'horreur.

Et maintenant... la vie reprend, dans le métro et le RER, les théâtres... Pour mes enfants une vie avec ses campus, ses soirées, au Bataclan comme il y a deux semaines ou ailleurs, les festivals, les avant-premières, le virées à la Défense, etc... 
Pas question de s'en priver, de les restreindre ... mais avec une boule au ventre quand même.

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dimanche 8 novembre 2015

Tu t'es relu ?

Est-ce que tu t'es relu ?
En discutant avec mon ado à propos de son job d'aide aux devoirs, nous avons réalisé combien cette expression était caricaturale de l'incompréhension qui peut régner entre enfant/élève et parent/enseignant.

L'enfant se dit "ben oui, je viens de RE-Lire (dans ma tête) ce que j'ai écrit" et... rien à signaler !
L'adulte entend par "relire" : vérifier les accords singulier/pluriel, les terminaisons des verbes, l'orthographe des mots, la majuscule au début de la phrase et aux noms propres, la propreté de la page, la ponctuation et j'en passe. 

Cette nuance d'attente prend toute son importance dans les devoirs et contrôles. Il ne suffit pas de connaitre son cours, encore faut-il le restituer avec les codes attendus. C'est souvent là que se cache le décalage entre le travail effectué et un résultat décevant !

Pour ce qui est de l'histoire géo, j'ai trouvé ce lexique :
Donner la définition ... veut dire : je récite la définition que j'ai apprise dans la leçon (parfois le mot pour mot est attendu).
Relevez dans le document... Justifiez votre réponse ... veut dire que je réponds en citant (= recopiant) des éléments du documents (passages, chiffres...).
Expliquez si ... veux dire que je ne dois pas répondre oui ou non mais que je dois développer une argumentation. Je dois dire pourquoi oui et pourquoi non. Suivant la question, je trouve mes informations dans la leçon et/ou dans le document qu'on me donne.
Caractériser les éléments de ... puissance de telle civilisation par exemple... veut dire que je dois retrouver dans cette civilisation les informations (caractéristiques) qui permettent de dire si cette civilisation est puissante ou non. Cela veut dire que je dois d'abord connaître la définition d'une puissance ; puis je compare cette définition avec la civilisation en question.
Décrire ... cette consigne concerne souvent une photo ou une image. Je dois dire ce que je vois (au premier plan, au second plan...) de façon à pouvoir ensuite tirer une conclusion (cela montre que ...).

Il faudrait compléter ... pour les maths et autres matières. A vos idées !

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mardi 3 novembre 2015

L'est où mon jogging ?


Il faut croire que parents et enfants n'ont pas du tout la même notion du cycle de linge.

Je ne sais pas ce qu'il en est chez vous ... mais force est de constater que j'ai beau planifier au maximum la ronde des lessives familiales, cela ne correspond jamais à la ronde du linge sale de la dite famille ! Il arrive toujours un moment où le fameux jogging se retrouve -sale- au fond d'un bac alors qu'il devrait être -propre- dans un tiroir.. 

Si on essaye d'expliquer l'affaire on trouvera sans doute des raisons évidentes : 
- L'ado qui confond bac de linge sale et mode de rangement : c'est tellement plus efficace mais pour suivre il faudrait une lessive par jour ...
- L'ado qui au contraire stocke et thésaurise son linge croté sous le lit, sous le bureau, au-dessus (!) de l'armoire, en boule dans un sac : dans un instant de lumière je me dis que cela fait très longtemps que je n'ai pas vu passer le jogging...
- L'ado qui ne met en fait que 2 t-shirt fétiches et un seul jean... 
Alors forcément dans ces conditions, il est difficile de suivre un rythme.

Un de mes ados a décidé de s'affranchir de ma dictature lessivière et m'a déclaré très sérieusement : "bon, maintenant JE m'occupe de MON linge et de MES lessives, comme ça au moins je sais où c'est et je ne me fais plus avoir". Et ça marche !

Là voilààà la solution !

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mardi 13 octobre 2015

Où et quand !


Chaque année, à cette période, je commence à me sentir "enfin calée" dans le rythme de l'année. C'est fou l'énergie qu'on déploie pour organiser la vie de la famille !

Ça y est, j'ai intégré les allers et venues des uns et des autres, les activités, les covoiturages, et je sais où je dois être, à quel moment et avec qui dans la voiture.

J'ai imprimé dans quelles classes sont mes enfants... enfin pour ceux qui ont encore une classe (5F, 2de2, 5F, 2de2,5F, 2de2... ça c'est fait !). Je connais les mots de passe du site Pronote, le nom des profs principaux. A peu de chose près je maîtrise les heures de départ et de retour à la maison ; en revanche après quelques années et quelques enfants j'ai définitivement renoncé aux subtilités semaineA/semaineB. J'ai repéré les grosses journées où il ne faut pas mollir, et les soirs où le "j'ai pas de devoirs" peut s'avérer vrai !

Je visualise bien les jours où j'ai intérêt à avoir anticipé le dîner en mode "à réchauffer", celui qui se joue en décalé option "à picorer", celui où miraculeusement on peut être tous ensemble, celui qui risque fort de se terminer par "Allo les enfants... commandez des pizzas !".

Mon propre rythme a pris forme aussi avec une bonne vision du planning de boulot, de mes séquences de sport "à sauver", de mes plages libres, etc...

Bref, j'ai atteint une certaine zone de confort, une routine installée. Et c'est reposant après cette période de rentrée.

Et là .... patratas : c'est les vacances ! 
La routine part en vrille.
Je sais déjà que début novembre il me faudra relancer la machine à rythme. Ce sera plus rapide à caler bien sur... mais quand même... ce n'est pas top en économie d'énergie !


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jeudi 8 octobre 2015

Retrouvailles


Votre étudiant tout frais a quitté la maison à la rentrée et son retour pour les vacances approche. Vous avez hâte de retrouver votre "bébé", de vous reconnecter, plein de questions en tête, impatient(e) de tout savoir de sa nouvelle vie ! 

Je partage avec vous les quelques consignes et mises en garde données par une université américaine aux heureux parents de freshmen pour éviter que ces retrouvailles ne tournent au pugilat et ne se termine en tristesse et frustration de part et d'autre !

Il ne s'est passé que quelques semaines seulement mais pour Boubou c'est énorme. Il s'est installé dans sa routine scolaire et sociale. Il a surmonté les petits coups de cafard, a dédramatisé ses craintes et a déjà tissé des relations, des amitiés voire des amours. Il se sent plus grand, plus libre, plus fort. 
Difficile de reconnaître le Boubou d'avant ! Gardez en tête que même si il nous jette à la figure son indépendance toute neuve, il n'en a pas moins besoin de notre approbation sur le jeune adulte qu'il devient. C'est quand même "à la maison" qu'il se ressource. Alors on encourage, on valorise !

Pour beaucoup d'entre eux ces dernières semaines ont été rythmées par les festivités d'intégration. Tant de nouveautés, tant d'alcool, de bruit et si peu de sommeil... Boubou est tout simplement épuisé physiquement et moralement. Ne le prenez pas mal si il dort tout le temps et ne prévoyez aucune activité familiale le matin !

Il vit ailleurs et pourtant il sera toujours chez lui chez vous. Il s'attend à retrouver la maison, sa chambre, son espace et ses habitudes comme si rien n'avait changé. Souvenez-vous qu'il n'a pas vraiment conscience que vous aussi vous avez une vie sans lui en fait ! Alors si vous avez transformé sa chambre en bureau, si vous avez repeint le salon ou si vous avez troqué son vieux fauteuil de télé pour un canapé design : prévenez-le avant !

Revenir à la maison veut aussi dire retrouver les copains d'avant. Il y a donc de la concurrence ! Ne le prenons pas pour un désintérêt et une attaque personnelle. Débriefer avec ses copains est vital. Alors, on prend les devants et on lui demande quand il est là avec nous et quand il sort.

Indépendant, autonome sur plein de choses (il gère maintenant son linge, sa vaisselle, ses tickets de train...).Ne le laissons pas régresser et vivre à la maison comme à l'hôtel. Félicitons et encourageons-le à continuer ici aussi : le lave-linge familial n'est pas plus compliqué que le lavomatic et qu'il nous confectionne le must de ses plats de pâtes !

Sur ce ... profitez bien !


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jeudi 24 septembre 2015

Mère Poule ou Maman Tortue ?


Les temps changent et moi aussi ! On a beau dire qu'on éduque chacun de ses enfants "dans le même moule" : c'est faux. Tout est différent, à commencer par nous-même. On peut être maman poule ou maman tortue (vous savez... qui laisse ses petits partir dans l'océan tous seuls à peine éclos!).

Il y a 6 ans, mon aîné entrait au lycée et je me souviens de mon ascenseur émotionnel en signant le mot d'autorisation de sortie pour 
- une pièce de théâtre avec la prof d'allemand (quelle bonne idée : cette prof est formidable !)
- un soir de semaine à Paris (en dehors des horaires de cours : cette prof mérite une médaille)
- dispersion 22h30 théâtre du Châtelet (...)
 dispersion , dispersion.... elle veut dire qu'elle ne ramène PAS les petits en leur donnant la main dans le RER le soir (que dis-je LA NUIT !) jusqu'à ma banlieue préférée ??? Quoi ils ont 15 ans ... N'empêche, ce sont des petits quand même !

Quelques grandes respirations plus tard  je me suis raisonnée. Ils sont en groupe. Et si j'allais les chercher sur place ? Non, mon fils ne me le pardonnera jamais. Et sans me faire voir ? Non, c'est pitoyable. Après tout 22h45 ce n'est pas encore vraiment la nuit ! Bon mais il faut que je briefe mon fils sur le RER (Blablabla... vous restez en groupe ... vous ne répondez pas si vous croisez des gens louches...). Mais quand même dispersion à Paris ... 
Et j'avais bien du reconnaître (pas fière) que j'aurais été encore plus inquiète si mon aîné avait été une fille. Je finis par signer.
Ça c'est moi version maman-poule !

6 ans plus tard.
Ma fille vient d'entrer au lycée et me donne à signer une autorisation de sortie pour une pièce de théâtre en allemand à Paris (cette prof est décidément toujours formidable !). Je signe les yeux fermés sans la moindre pointe d'inquiétude : de toute façon ça fait longtemps qu'elle prend le RER ! Même pas mal ! Moi version maman-tortue.

Souriant au souvenir de ma réaction passée, je regarde tout de même l'horaire de dispersion des troupes en pensant que peut être d'autres parents, ailleurs, sont en train de s'angoisser : 12h40 ! 
Ah bon c'est en journée ? Même pas drôle !

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lundi 7 septembre 2015

Tout est relatif !


Quel parent n'a pas l'impression de répéter vingt fois la même consigne avant d'être entendu ? 
Avez vous comme moi ce sentiment exaspérant d'avoir "pourtant été très claire" et d'être au mieux déçue sinon affligée ou découragée par le résultat ?

La raison est très simple en fait... c'est une question de relativité

"Je t'ai demandé de ranger ta chambre" dit l'un ; "mais elle EST rangée" répond l'autre.
"Je t'avais dit ne ne pas rentrer trop tard" dit l'un ; "bah il est pas tard !" répond l'autre.
"C'est bon là tu as déjà beaucoup joué à l'ordi" dit l'un ; "quoi mais c'est pas beaucoup !!!" répond l'autre.
"Mais tu n'as pas fait de légumes pour le déjeuner ?" ; "Ben si... y'a des frites !"

En fait ce n'était pas si clair !

Pour éviter les pièges des malentendus... ou de la mauvaise foi... A nous de veiller à être beaucoup plus précis, quantifiés, factuels dans nos demandes et nos attentes. C'est pénible mais beaucoup moins que de devoir y revenir !

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vendredi 4 septembre 2015

Le chiffre du jour


Chaque rentrée a son lot de bonnes résolutions, de nouvelles idées, de "tiens on va faire comme ça maintenant" !

C'est une manière de se donner de nouveaux objectifs, de nouveaux challenges, d'adapter notre organisation aux nouvelles circonstances... Combien de temps ça va durer ou tenir ? Aucune idée mais peut importe après tout ! Essayer c'est déjà ça. Cela veut dire que tout n'est pas figé, qu'on a le droit d'évoluer, de tester, de se tromper.

Ma dernière lubie de "nouvelle habitude familiale" est - depuis aujourd'hui !- d'afficher le "chiffre du jour" : pour parler d'un sujet, d'un coup de cœur ou d'un coup de gueule, d'un projet, d'une surprise... 
J'espère que je ne serai pas la seule à jouer.

Hier j'aurais pu afficher 1404, l'effectif au lycée cette année ; plus d'une centaine d'élèves de plus que l'an dernier. Les bouchons dans les couloirs ont marqué ma lycéenne.
Aujourd'hui ce sera 1712 €, le salaire médian en France ; il y a autant de gens salariés en France qui gagnent moins que de salariés qui gagnent plus ... un point de référence qui fait réfléchir.

Et demain ? ... on verra bien !

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mardi 25 août 2015

Digital Detox


Juillet-Août sans connexion ! Si ce n'est pas de la digital détox ça ...

Il y a bien eu des tentatives "d'apéro wifi", la tribu au complet déambulant dans la rue portables et tablettes à la main à la recherche de LA terrasse ad hoc , mais cela n'a pas été bien concluant. J'ai bien passé quelques minutes de "connexion trottoir" devant l'office du tourisme local... mais là non plus...

J'ai trouvé mes enfants très zen face à cet isolement forcé. Et j'ai moins de scrupules à les savoir maintenant archi-connectés en attendant la rentrée.

De mon côté, pas de connexion = pas de Blog.

De retour à la maison, je reprends prochainement la plume : à bientôt !

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jeudi 9 juillet 2015

Et chez toi l'an prochain ?


A quoi reconnait-on que les enfants grandissent ? En juillet, on ne sait pas encore clairement où ils seront en septembre !

Quand ils sont petits, c'est assez simple : de "chez les moyens", ils passent "chez les grands", en CE2 ou 4ème et nos quelques interrogations tournent en général autour du choix de l'établissement entre Jules Ferry, la Sainte Immaculée ou l'avantgardiste-hors-contrat local !

Ça commence un peu à se corser quand on atteint les années lycées et les premières orientations. On peut être en suspense en juin, surtout si le cursus recherché est sélectif. On envisage tous les possibles, les plans B : on exerce notre capacité de résistance à l'incertitude !

L'année du Bac, on y plonge ! Avant même de savoir si le fameux Graal est validé, on a déjà toutes les éventualités en tête à coup de "et si oui", "et si non" ou "oui mais sauf si". Dans les conversations de lendemain de résultats, après s'être assuré de l'admission, on passe très vite à la vraie question "Et alors l'an prochain, il va où ?". Pour beaucoup, à mi-juillet, ce n'est pas encore joué : il faut encore attendre le dernier round APB, tenter de négocier une dérogation avec une nouvelle mention en poche, guetter le mail des dernières commissions d'admission de tel autre, remuer ciel et terre pour trouver une place quelque part... puis gérer derrière l'installation de ceux qui partiront en région, ou à l'étranger ! 

Les années qui suivent ne seront pas plus claires... à coup de concours, de filières, d'admissibilités, de rattrapages, d'années de césure, de stages, de spécialisations, de semestre, d'échanges internationaux... nous perdons d'autant plus la visibilité que notre implication dans les choix diminue avec les années. Qui n'a pas rêvé d'une petite boule de cristal de poche ? A défaut, nous développons deux grandes qualités des parents de jeunes adultes : disponibilité et flexibilité !

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mardi 23 juin 2015

Graine de champion !


Dimanche matin et le réveil sonne à 6h ... pourquoi s'infliger ça ?... Ah oui, c'est vrai : "y'a compet !"

Lorsque Boubou adore son sport et ne se débrouille pas trop mal voir plutôt bien, on entre dans la catégorie des parents qui écument les terrains, stades et autres gymnases le weekend, souvent dès l'aube et pour plusieurs heures, à l'autre bout du département en souhaitant certains jours que Boubou ne passe pas les qualifications régionales !

Me voici donc à pieds d'oeuvre, une heure de route plus tard, (à seulement 7h30) à suivre moi-même l'échauffement car il fait un froid de gueux et que j'ai bêtement oublié de mettre dans la voiture une polaire, un thermos, un jean, un chapeau de soleil, un plaid, de l'eau, un siège pliant, des Granola, un short, de la crème solaire, des gants, pour parer à toute éventualité... il faut vraiment que je m'équipe !

Donc 7h30 et à vue de nez jusqu'à 13h30... Je décide de me lancer dans l'analyse sociologique des autres parents... tiens... ça me fera une idée d'article pour mon Blog !

Le parent chauffeur est super équipé : transat, plaid, thermos, bouquin, ordinateur, écouteurs, sandwich, tente coupe vent, parasol : tout ! Pendant que son fils s'échauffe, il s'installe, il s'assoit et il ne lèvera les yeux que plusieurs heures plus tard quand son fils aura rangé ses affaires et viendra lui dire "c'est bon, on peut y aller".

Le parent social : quitte à être là, autant rencontrer du monde. Il suit des yeux son fils mais en même temps dit bonjour à tout le monde, se présente, questionne les uns, encourage les autres, se renseigne sur les bons plans de la région, va taper une bavette avec les dames de la buvette, se fait des copains, trouvera une connaissance commune, organise le covoiturage pour la prochaine fois et, quelque soit le résultat, finira la journée en disant "en tout cas c'était sympa !"

Le parent sportif : il a fini par se mettre lui-même au sport en question. Il est également en train de concourir, dans sa catégorie vétéran (eh oui... on y est vite !). Il est concentré. Il a son score à faire. A la pause, il vient voir son fils, mange une barre de céréales, vérifie les réglages puis repart dans sa zone.

Le parent arbitre : il conteste tout, pinaille, critique, demande à remettre le point, à rejouer la manche, à vérifier la ligne, trouve que c'est mal organisé, soupire, bougonne... Il ferait mieux de basculer dans la catégorie chauffeur, ça reposerait tout le monde !

Le parent coach : il est derrière son fils, Certains sont dans l'encouragement la valorisation : "Vas-y Boubou ! Bravo Boubou ! C'est pas grave ! Tiens bon Boubou !" Ils courent le long du stade, se lèvent, crient... c'est physique ! Ils finissent aphone et crevés. D'autres ont le coaching agressif. De la victoire de Boubou dépend leur honneur. On peut entendre "Mais qu'est-ce que tu m'fais, là ?" ou "Ouais t'embale pas... t'y es pas encore"... "c'est ça, t'as qu'à lui offrir le point aussi !" jusqu'à "Allez : tue-le" (sic !)

Le parent organisateur : il est dans le bureau du Club et la compet du jour est à domicile. Il porte la tenue du Club ou un gilet jaune Il court partout un rouleau de rubalise à la main, un téléphone dans l'autre, donne des ordres, remets les piquets, recharge la buvette, raccroche un panneau, peste sur les gobelets laissés par terre... Il connait tout le monde et si il n'est pas du club organisateur, il donne un coup de main quand même.

Tiens ça y est : c'est la pause ! 
Ça passe vite en fait...

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vendredi 19 juin 2015

Mon père ce héros !


A l'occasion de la Fête des Pères : florilège des Héros Pères dans les films et dessins animés dont nos enfants s'imprègnent.

Il y a Dark Vador, le papa qui a mal tourné, qui débarque 20 ans plus tard mais qu'on cherche à excuser parce qu'il a eu une enfance difficile et qui finira par se sacrifier pour son fils donc on lui pardonne!

Il y a Marin, le papa de Némo. Papa poule anxieux, un brin paumé qui est prêt à remuer ciel et terre pour son fils, doit apprendre à faire confiance et lâcher prise pour se découvrir lui-même aussi. J'aime quand sa copine Dory lui dit : "mais si tu fais en sorte qu'il ne lui arrive rien, il risque de ne jamais rien lui arriver" !

Il y a Mufasa, le père du Roi Lion, charismatique, affectueux, qui apprend la vie à son fils sans oublier de chahuter tendrement avec lui, sévère mais juste ... la totale ! Il met la barre haut, très haut,  et comme il a la mauvaise idée de mourir, son image et la pression n'a pas finie de hanter son fils... pas facile.

Il y a Monsieur Indestructible, qui tente de lutter contre le quotidien en cherchant sa gloire et sa jeunesse perdues. Il rêve d'être ailleurs, extraordinaire et n'entend pas sa femme lui crier "J'ai besoin que tu interviennes !". C'est lorsqu'il pense l'avoir perdue qu'il retrouve sa famille.

Il y a Thomas O'Malley, dans les Aristochats : le papa qui est en fait "l'amoureux de Maman" et qui se laisse charmer par les 3 petits chatons de sa compagne. 

Il y a Stoïck, le père d'Arnold dans Dragons qui est tout à son devoir, à son travail, à son rôle social de chef et qui ne voit pas son fils, ne parvient pas à lui parler et a une idée toute faite sur ce qu'il doit devenir

Et puis il y a Shrerk, le papa qui panique un peu au début devant l'ampleur de la responsabilité, qui craint de ne pas être à la hauteur et de croquer les enfants comme tout bon orgre qui se respecte mais qui s'en sort bien et partage les couches et les biberons avec sa femme.

Bonne fête à tous les pères, quel que soit votre style ! Et en prime le poème pour Gru de Moi Moche et Méchant qui semble avoir réuni toutes les qualités :
Il me fait de jolies couettes
Il souffle sur mes bobos
Il assomme les pétasses
Il défonce les vilains pas beaux
J'ai beau réclamer une Maman
Papa est le meilleur des parents !

Allez lire les analyses psycho-sociologiques dans le cinéma sur le cinéma est politique dont les 4 articles sur les Nouveaux Pères dans les films d'animation.


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vendredi 5 juin 2015

Inspiration

photo pixabay.com
Le jour de la fête des mères, je suis allée écouter les 10 intervenantes du TEDx Women Champs Elysées.

J'ai picoré dans les témoignages de ces femmes de l'inspiration pour ma vie de femme, de mère, ma vie de famille, ma vie professionnelle, des idées, des pensées, des réflexions que j'ai eu envie de partager tout de suite avec mes amies, avec ma famille.

De Muriel je retiens que nous pouvons avoir différentes attitudes face aux grandes échéances inéducables, de celles qui bouleverseront nos vies : ne pas y penser, s'y noyer d'avance, les apprivoiser pour les mûrir.

J'ai été touchée par la fraîcheur de Marion qui a brisé les codes établis et s'est laissée portée par les vagues, dans tous les sens du terme, pour réunir hommes et femmes dans une activité commune.

Stéphanie m'a rappelé la nécessité de revenir à des objectifs pragmatiques, précis pour trouver un nouvel élan.

Delphine m'a questionnée sur les informations que j'entends, que je reçois, que je lis comme autant de vérités et sur l'esprit critique qu'il faut garder.

Comme Florence qui martèle que le symptôme ne doit pas cacher la cause pour les individus comme pour les organisations.

Marie-Rose a mis le doigt sur la hiérarchie que nous avons tendance à instaurer entre les langues et combien les jugements de valeurs et les stéréotypes s'insinuent dans nos pensées et nos opinions si nous n'y prenons pas garde.

Les stéréotypes justement... j'ai aimé la distinction précisée par Brigitte entre la catégorisation qui repose sur l'analyse et les faits et les stéréotypes qui relèvent des préjugés et des fantasmes posés sur l'autre.

Fatoumata pointe la caractéristique de l'espèce humaine à laisser sa trace où qu'elle passe... le tout est de veiller à celle qu'on souhaite laisser derrière nous, qu'elle ne soit pas que déchet !

Fanny m'a amusée dans sa capacité à lâcher prise sur le destin qui s'acharnait à tourmenter la ligne directrice qu'elle s'était fixée pour sa carrière et sa vie personnelle. La aussi, accepter que notre vie ne sera pas forcément celle que l'on avait imaginé et que la surprise peut être belle !

J'ai été bluffée par la réaction de Diane qui face à un verdict, face à l'impossible a osé répondre : "c'est impossible ici et aujourd'hui, mais qui peut dire que ce ne sera jamais possible plus tard et ailleurs ?". Et pour passer du "avoir envie" au "vouloir", j'ai compris que la clef passe par la raison, les étapes, l'apprentissage des langages et des codes, les personnes ressources, les rencontres : tout un chemin.

Et je retiendrai pour conclure le slogan d'une proviseur de collège de bas-quartier américain. Face à un problème, un obstacle, une déception, de demander : So What ? Now What ? plutôt que pourquoi.

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lundi 1 juin 2015

Invitée chez mon fils


Invitée à dîner chez mon fils... ça c'est fait !
Une nouvelle étape dans ma vie de mère et dans la vie de toute la famille en fait : être en visite dans son appartement, sa ville, son univers.

On se laisse guider à travers les rues, les parcs, attrapant au vol ses commentaires et ses anecdotes comme autant d'indices sur sa vie sans nous. Le hasard fait que j'ai vécu étudiante dans cette ville : effet "retour vers le futur" garanti ... et un p'tit coup de vieux au passage ! 

On se laisse accueillir dans son appartement, visitant chaque pièce après y avoir été invités... Captant les détails, les petites choses qu'il a ramené d'ici là-bas et surtout tout ce qui est nouveau comme autant de trophées de sa nouvelle vie. Aussi modeste, dépareillé, bricolé soit-il, l'appartement prend des allures de château en Espagne. Mes plus jeunes s'exclament que c'est "vraiment trop bien".

Attachants ces jeunes adultes dans leurs préparatifs de l'apéro et du dîner pour "la délégation", touchants de petites attentions. J'ai aimé rester au salon, à ma place d'invitée, en entendant de loin leurs échanges en cuisine, pointant leurs petites habitudes et leur complicité de colocataires. 

J'en sors toute mélangée ! Emue, nostalgique, fière, amusée... et convaincue qu'il sera toujours chez lui chez nous mais que nous ne sommes pas chez nous chez lui !

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mercredi 27 mai 2015

Garde du Corps

photo pixabay.com

L'approche de l'été sonne l'alerte de la vague annuelle des campagnes pour "un corps parfait" ! En parallèle, le net fourmille de vidéo, photo et initiatives qui poussent à lutter contre les diktats de la morphologie idéale.

Si je croise "morphologie" avec "vie de famille" j'obtiens "évolutive". 
En 20 ans, entre les grossesses, les naissances et l'âge ma morphologie a clairement évolué. Si je regarde du côté de mes enfants c'est encore pire et pour les aînés, ils prennent maintenant leurs marques dans leur nouveau corps. Je voudrais leur donner l'envie de connaitre et d'accepter leur corps tel qu'il est, avec ses atouts, indépendamment de l'image que nous renvoient les magazines, les médias, les autres.

J'ai rencontré Emilie Faveaux, une jeune femme pétillante, professionnelle du conseil en image. Son travail consiste à accompagner et conseiller ceux et celles qui souhaitent réconcilier leur image, leur look avec leur personnalité et leurs objectifs personnels et professionnels. Pour rendre cette prestation accessible au plus grand nombre, elle a développé le site MyMorpho.com, une formule simplifiée et à la portée de toutes les bourses.

Sur la base des mensurations, elle pose un diagnostic de tailles et de morphologie : c'est précis, objectif et nous pousse à nous regarder tels que nous sommes. Un miroir aurait suffit pourrait-on dire... je pense que non. Tout comme nos enfants entendent soudainement avec une oreille neuve et attentive les conseils donnés par un avis extérieur, recevoir son diagnostic favorise la prise de conscience et l'acceptation de soi, Selon la formule choisie, Emilie peut proposer quelques conseils de base pour mettre en valeur notre silhouette en évitant les fausses notes.

J'aime ce principe d'adapter nos vêtements à notre morphologie au service de notre bien être plutôt que de devoir se plier, s'enfiler, se contraindre coût que coût dans ce que nous proposent les portants des magasins et les pages en papier glacé.

Mieux se connaitre pour être mieux !

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jeudi 21 mai 2015

être curieux est une belle qualité !


Venez-voir !

Cela ne vous engage en rien et ... ça peut même vous plaire !
Et si vous êtes loin de la Boucle de Seine, vous êtes peut être proche de Paris, Orléans, Chartres, Nantes, Guérande, Bordeaux, Rennes, Lyon, Reims, Bruxelles ?
Parlez-en autour de vous !
Toutes les dates, tous les lieux sur www.amcressources.fr

lundi 18 mai 2015

Obligation de moyens !


J-1 mois en gros avant les épreuves du Bac, du Brevet... bref les festivités de fin d'année ! 

Prise de son en direct de chez moi, ce midi :
Lui : "ça y est : j'ai ma convoc pour le Bac !"
Moi : ...
Lui : ça va ?
Moi : Oui oui ! ... montre-moi...
Et à l'intérieur : grosse bouffée de trac, boule au ventre et envie de crier "non, je ne veux pas repasser le bac !" et puis le cerveau qui pédale "eh calme-toi ce n'est pas toi qui passe le bac" puis "et si il se plante ?..." et "mais non il n'y a pas de raison" et "oui mais si .... comment on va gérer ça (lui... nous...)..." puis "allez, arrête ton cinéma, ça va bien se passer et sinon on verra bien quand on y sera... oui mais ....."
Retour à la table de la cuisine
Lui : t'es sûre que ça va ?
Moi : ... en fait, ça me stresse...
Lui : ben pourquoi ? 
Moi : euh....
Lui : quoi... tu te dis que si j'ai pas mon bac tu auras échoué dans ton rôle de mère ?
Moi (qui arrive peu à peu à reprendre le contrôle de mon cerveau, mes tripes mon cœur) : non, quand même pas !... mon rôle de mère c'est une obligation de moyens... pas de résultat !

Je me recadre : c'est bien ça en fait. Accepter qu'en tant que parent, on peut essayer de mettre toutes les chances du côté de nos enfants, les accompagner, les encourager, les soutenir, les consoler, les féliciter... au bout du compte leur résultat leur incombe et leur revient pleinement.

Alors pour le mois qui vient, je vais me concentrer sur les moyens et ne pas penser au résultat !

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dimanche 10 mai 2015

Le plus beau cadeau


On devient parent dès qu'on accueille son enfant. Une vraie carrière à plein temps, en autodidacte, sans diplôme, sans période d'essai : le CDI à vie, directement !

Dès le départ, je me suis bien doutée que ce ne serait pas si simple.
Ainsi, lorsque mon premier enfant est né, je l'ai reconnu, comme une évidence. Et au même moment j'ai pensé que - jamais - je ne saurais vraiment ce qui se passe dans sa tête.
A la naissance de mon deuxième garçon, j'ai été surprise de découvrir son visage et mes premiers mots pour lui ont été "coucou, je suis ta maman, on va faire connaissance !"
Lorsque ma fille est née, je n'en revenais pas qu'elle soit ... une fille !
Et mon quatrième est né si vite que j'ai pas eu le temps de penser !

Chaque enfant est différent et on le reçoit sans mode d'emploi.
Ensuite... on navigue à vue en se disant que l'amour et quelques valeurs solides suffiront. Comme d'autres, je me suis sentie parfois écartelée entre l'amour profond et sincère que je ressentais pour ma famille et son expression au quotidien où s'égrainaient davantage les reproches, les non-dits, les petites exaspérations ou les grosses colères. Quelle frustration !

Comment reprendre pieds, se donner un nouveau cap, trouver ou retrouver sa place ? J'ai trouvé cette nouvelle impulsion au cœur d'une formation AMC Ressources qui m'a apporté des outils et des méthodes issus du management et de la communication, une application très concrète et personnelle, avec le soutien d'un groupe.
Progressivement par petites touches subtiles et à force d'expérimentations, j'ai changé mon regard sur moi-même, mon mari, mes enfants, mon entourage, mon avenir professionnel, mes comportements et mes décisions. J'ai appris comment devenir et rester moi-même tout en m'adaptant à chacun .Ces découvertes ont largement dépassé mon cercle familial.
Aujourd'hui encore, je suis convaincue que je me suis offert un des plus beaux cadeaux qui soit : une pause dans ma vie pour réfléchir, trier, expérimenter et échanger. 

J'ai décidé de changer de métier et je suis devenue formatrice. Aujourd'hui j'accompagne des femmes (et parfois quelques hommes) qui ont ce même désir d'être mieux dans leur vie ou plutôt dans leur kaléidoscope de vies de femme, mère, compagne, sœur, collègue, amie...

Qu'elles soient en activité ou au foyer, mariées, séparées ou "recomposées", avec des petits, des ados, des jeunes adultes, avec petits-enfants ou des beaux enfants, qu'elles soient timides ou battantes, elles ont toutes cette même envie d'aller au-delà des difficultés, des incompréhensions, des questionnements et de rebondir. Elles viennent chercher des idées, des moyens, un soutien, du recul, leurs propres réponses. Je veille comme une louve à la précieuse alchimie de chaque groupe et je suis chaque fois récompensée et  impressionnée par la confiance mutuelle qu'elles s'accordent. Je porte sur chacune un regard bienveillant, sans jugement. Je les questionne et je les pousse, je les rebooste lorsqu'elles fatiguent ou que leurs prises de conscience sont inconfortables. J'y mets toute mon énergie, une bonne dose d'humour et de légèreté même quand l'heure est grave.

Et si vous vous faisiez aussi ce beau cadeau ? Ateliers Découverte gratuits et sans engagement sur www.amcressources.fr

dimanche 3 mai 2015

En avant la musique !


Nous n'avons pas vraiment d'éducation musicale instaurée dans ma petite famille. Les enfants sont venus à des instruments au gré des envies et des rencontres, en mode autodidacte ou avec des cours "tout en un", loin de la rigueur et des contraintes des conservatoires.

Dans d'autres familles, l'apprentissage d'un instrument est une évidence et la seule question qui se pose est de savoir lequel ! 

Ma cousine, musicienne et auteure-chroniqueuse du Blog "classique mais pas has been" m'a recommandé le site Figures de Notes de l'Orchestre de Paris : une présentation en vidéo de chaque instrument de l'orchestre symphonique : ses caractéristiques, son vocabulaire propre, son histoire, les différents sons et techniques, les œuvres qui les mettent en valeur... Mais aussi comment apprendre à en jouer,les difficultés de l'apprentissage justement, les sons plus ou moins harmonieux auxquels vous devrez faire face aux côtés votre débutant préféré. C'est vivant, chaleureux, facile et c'est plus fun que wikipedia pour les recherches d'Education Musicale de l'école ou du collège !

Les musiciens de l'Orchestre se sont prêtés au jeu de cette présentation et j'aime beaucoup la simplicité de leur discours et l'affection quasi charnelle qu'ils portent à leurs instrument : on y lit la passion... 

Une très jolie ballade à mettre dans les favoris sur les tablettes, pour préparer en douceur les inscriptions de mai-juin !



vendredi 24 avril 2015

Collection Printemps Eté


Connaissez-vous l'équation Vacances + Beau temps = tri dans les armoires ?

Les années passant, mes enfants atteignent leur taille adulte et cette valse des cartons ne concerne plus que le dernier. Je dois une fois de plus me rendre à l'évidence : je ne les vois pas grandir aussi vite. Et paradoxalement, certains vêtements, les "secondes peaux", ceux qu'ils affectionnent tant, ont parfois l'étrange pouvoir de grandir avec eux...

Poussée par la paresse devant l'idée de courir les magasins, j'ai sorti sans y croire quelques jeans, tee-shirt et sweat-shirt d'une caisse qui pourrait s’intituler "pour plus tard". Bien m'en a pris ! Le tout lui va comme un gant et il était même temps qu'il s'y glisse dedans à son tour avant que ce soit trop petit.

J'ai assisté à un double effet positif. Pour commencer, le petit bonheur bonus de se retrouver d'un seul coup avec une nouvelle garde robe : c'est toujours ça de pris. A cela s'est ajoutée la fierté et la jubilation suprême de constater, qu'année après année, il reste plus grand que ses frères au même âge. Mettre en 6ème le sweat que son frère avait sur la photo de classe de 3ème : c'est cool !

Il est de bon ton de dire "qu'il ne faut pas "comparer les enfants". Je ne suis pas forcément d'accord. Car lorsqu'on est en queue de fratrie et qu'on hérite des vêtements des autres, autant profiter des comparaisons qui nous donnent l'avantage et des victoires là où elles sont : c'est tout bénef !

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samedi 11 avril 2015

La voyage dans le temps existe !


Nous disons toujours que le temps file, que tout va trop vite, qu'on vit à cent à l'heure... Il existe  en France une pure merveille qui nous emporte hors du temps, qui conjugue passion, histoire, recherche ; une aventure humaine comme je les adore : GUEDELON !

Dans l'Yonne en Bourgogne, une cinquantaine d'oeuvriers relèvent un défi hors norme : construire aujourd'hui un château fort selon les techniques et avec les matériaux utilisés au Moyen Âge.

Au milieu d'un espace naturel mettant à disposition toutes les matières premières nécessaires à la construction : pierre, bois, terre, sable, argile...des carriers, tailleurs de pierre, maçons, bûcherons, charpentiers, forgeron, tuiliers, charretiers, vannier, cordier... bâtissent jour après jour un véritable château fort sous les yeux de milliers de visiteurs. Les guides sont ouvriers, les ouvriers sont guides ; ils sont tous passionnés, profondément habités par cette aventure hors du commun : aucun adulte, enfant ou ado ne peut résister à leurs anecdotes, leurs explications, leurs questionnements, leurs énigmes techniques à résoudre ! 
notre guide !
Ce chantier, débuté en 1997, devrait durer environ 25 ans. Un défi lancé à la face du rythme de dingue que notre société nous impose et que nous nous imposons souvent nous-mêmes.

L'hiver passé, le chantier reprend avec une nouvelle actualité : assembler la dernière voûte d'ogives dans la tour de la chapelle, bâtir un pont de bois pour accéder au château, daller de carreaux le logis, moudre du blé dans le moulin... 

Les vacances qui approchent sont une occasion en or d'aller voir de vos propres yeux, de goûter un peu de cette expérience ! Prévoyez une grande journée, réservez une visite en un clic, un atelier, profitez-en !
Mes enfants y sont allés au début du millénaire, nous y sommes retournés il y a deux ans, j'ai hâte d'y revenir dans cinq ans !