mercredi 27 novembre 2013

Un jour mon prince viendra...

Un jour mon prince viendra... mais avant j'aurai du marcher sur Blanche Neige, écraser Cendrillon et éjecter la Belle au Bois dormant ! Voilà en substance le message phare d'un jeu de société pour petites filles de 6 ans dont j'ai vue la pub hier à la télé : e-ffa-rée !

Le principe est celui d'une sorte de jeu de l'oie en forme de pyramide avec au sommet : LE prince ! Les concurrentes avancent cases par case pour arriver la première et pouvoir ainsi danser avec le prince (les figurines tournoient en vrai !) le tout dans une ambiance rose paillette du plus bel effet !
Ce qui m'a le plus horrifiée c'est les mimiques prises par les fillettes dans le spot, l'une victorieuse, l'autre effondrée de tant de déception genre "ça l'fait trop pas !" : ça promet de belles après-midi entre copines.

Vous me direz que les messages de certaines émissions de télé-réalité ne sont pas différents mais ça ne me console pas. Alors que les campagnes se succèdent pour réclamer l'égalité des chances, des ambitions, des salaires entre garçons et filles, j'appelle au boycott !

J'ai repris confiance en feuilletant le catalogue Oxybul éveil et jeux devant une fillette boxant un punching ball, un garçon jouant dans une cuisinière et un déguisement d'indienne pas cul-cul au milieu de ceux des princesses. Ouf !


samedi 23 novembre 2013

Les copains d'abord

Photo Le Monde

Discussion de parking : "et ton grand comment ça va ?" "Oh, tu sais, à cet âge là il n'y a que les copains qui comptent !"

La science lui donne raison car justement, je tombe sur les résultats d'une thèse d'un économiste français, Thierry Ly, qui conclut que le fait de conserver ses camarades au fil des études favorise la réussite scolaire d'un élève surtout lors du passage du collège au lycée. Au point que chaque ancien copain supplémentaire à côté de lui diminue de 1 point le risque de rater son année.

En moyenne, 20% des collégiens d'un établissement intègrent un même lycée or 5% seulement se retrouvent dans la même classe. Cela représente à peine plus d'une tête connue dans le champs de vision de notre élève de seconde. Isolé, cet élève doit dépenser beaucoup de temps et d'énergie à se recréer un réseau, au dépends des apprentissages. Une piste à explorer pour optimiser notre système éducatif si on prenait ce critère en compte dans la constitution des classes. 

Car à l'âge où les ballons de foot, les cartes Pokemon et les cordes à sauter ont déserté les cours de récréation, c'est un sacré boulot que de se refaire des copains !

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mardi 12 novembre 2013

Un temps pour tout


Il y a "Un temps pour..." tout !

Ce sont de petits livres qui offrent des réflexions, des attentions, des pistes pour mieux vivre. Plus à feuilleter qu'à lire, je préconise de les laisser traîner pour les découvrir par petite touche et ne pas risquer de souffrir d'overdose devant tant de bonnes intentions : dans la boite à gants (et hop ! quelques pages en attendant que les enfants sortent du collège-gymnase-conservatoire...), dans les cabas (et hop ! quelques unes à la caisse), à disposition aux toilettes pourquoi pas !

Un temps pour ... décompresser, la famille, être bien dans sa peau, s'entendre avec les gens difficiles, ton anniversaire, les mères débordées, se remettre d'un divorce, se simplifier la vie... chacun peut trouver le thème qui résonne pour elle, pour lui.

Petite "mise en garde", cette collection est éditée par une maison chrétienne donc si le nom de Dieu vous donne de l'urticaire, préparez-vous à regarder au-delà pour apprécier néanmoins votre lecture.

"Un temps pour...", Edition du Cerf, 8€


mercredi 6 novembre 2013

Échec et Mat-urité


Dans mon livre de chevet je lis "Apprenez à aimer vos échecs, Marcus, car ce sont eux qui vous bâtiront. Ce sont vos échecs qui donneront toute leur saveur à vos victoires"*. Quelques jours avant, je lisais dans un magazine une série de témoignages titrée "L'échec qui m'a transformé"... Cernée par cette histoire d'échecs...

La vie de famille est une succession d'échecs autant que de réussites sans doute, les uns nourrissant les autres. Parce qu'il n'y a pas plus de parent parfait que d'enfant parfait, je me demande ce que je vais faire de "mes échecs de mère, de fille, de sœur, d'épouse". A quoi bon y revenir si ce n'est pour aller de l'avant et réfléchir à ce que j'y ai gagné ?

Et qu'en est-il de mon/notre comportement face aux échecs de nos enfants ? Est-ce qu'on en remet une couche ? Est-ce qu'on les pousse face à leur responsabilités ? Est-ce qu'on les aide à en tirer des leçons ? Est-ce qu'on minimise l'impact, leur rôle ?  Notre réaction dépend aussi des enfants, de leur personnalité, leur combativité, leur lucidité, leurs compétences...

Je garde précieusement cette citation de Socrate pour nuancer la chute de l'échec. A moi d'avoir la maturité de trouver le moyen de ne pas rester bloquée, figée dessus et d'avancer, se remettre en mouvement, fluide !

*extrait de La vérité sur l'Affaire Harry Quebert de Joël Dicker

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