mardi 21 juin 2011

Au nom du père


Est-ce la proximité de la fête des pères ? Plusieurs articles dans les médias pointent d'une part les stéréotypes bien en place sur l'homme et d'autre part l'éternelle "absence des pères dans les tâches ménagères".

Au risque de passer pour une vendue, j'ai envie de parler, pour une fois, au nom des pères pour demander quelle est notre responsabilité de mère dans ce déséquilibre. Que faisons-nous à l'échelle de notre petite cellule familiale pour lutter contre cette inégalité ?

Car, honnêtement, quelle attention portons-nous pour que nos garçons soient aussi autonomes que nos filles devant un lave-linge ou un fer à repasser ? Et quelle liberté laissons-nous à notre conjoint lorsqu'il met la main à la pâte - ou à la machine- avec sa propre façon de faire ? 

C'est forcément différent et pour autant ce n'est pas obligatoirement moins bien fait ! Combien de fois avons-nous eu un discours ou un regard au mieux condescendant au pire infantilisant ou cassant ? ... "Bon allez, laisse-moi faire parce que là... vraiment... ça ne va pas !..."
Les psychanalystes se sont certainement penchés sur ce besoin que nous avons de râler sur l'absence de partage des tâches et notre difficulté à lâcher prise sur ces même tâches...

En attendant continuons bien sûr à revendiquer une plus grande égalité mais n'oublions pas que nous avons, nous aussi, un bon bout du chemin à faire !

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dimanche 12 juin 2011

"Je" de société

Notre comportement lors d'un jeu de société est très révélateur de notre manière de marquer notre identité, notre "je" en société.

Observez les enfants au coeur d'une partie sur le tapis du salon ou dans une cour de récré et vous verrez rapidement se dessiner les différents profils de joueurs :
- celui qui est prêt à tout pour gagner parce qu'il n'y a que cela qui compte pour lui
- celui qui veut sauver l'ambiance et qui sera, lui, prêt à toutes les concessions pourvu que la partie puisse se poursuivre dans la bonne humeur
- celui qui ne dit rien mais dont le pion avance inéductablement en toute discrétion
- celui qui annonce dès le départ que de toute façon il va perdre, parce qu'il ne connait pas les règles, parce qu'il n'a jamais joué, parce que le vent souffle en nord ouest ou que sais-je... mais qui aimerait bien gagner en fait !
- celui qui va essayer de sauver le joueur qui est en train de perdre
- celui qui tente de changer les règles en cours de route
- celui qui trouvera n'importe quel prétexte pour quitter le jeu de manière théatrale dès qu'il sent qu'il perd
- celui qui met des heures à bouger son pion parce qu'il réfléchit à toutes les options possibles
- celui qui tente des alliances et développe des stratégies
- celui qui prend les rennes, qui distribue les cartes, décide de l'ordre, rappelle les règles,
- celui qui veut rester extérieur, est là mais ne veut pas jouer et tient la banque ou la pioche...

Et maintenant, si vous observez des adultes pendant une réunion de travail au bureau... vous retrouverez les mêmes !!!
Ils portent bien leurs noms ces Jeux de société !

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lundi 6 juin 2011

Grosse colère !


Quel enfant n'est pas passé par une grosse colère ? Une belle et grosse crise à se rouler par terre et à en perdre de souffle ! Et quel parent n'a pas eu à gérer la chose dans les rayons d'un magasin, au square, dans un train ... sous l'oeil mauvais et les lèvres pincées des passants...?

Pour certains enfants, au-delà de l'exceptionnel, la colère semble être un mode d'expression comme un autre. C'est épuisant  pour les parents ! Car si un petit arrive à se calmer rapidement, son père ou sa mère met en général beaucoup plus de temps à décompresser, se remettre, passer à autre chose... Je me souviens des fois où mon fils revenait vers moi tout sourire en me disant "je suis calmé". Et moi je n'avais qu'un mot en tête (ou à la bouche les mauvais jours ...) "eh bien, pas moi !".

Quoi qu'il en soit on est rarement satisfait de ce mode de relation parent/enfant. Et lorsqu'il s'installe, on a souvent bien du mal à en sortir ! J'aime beaucoup le livre Grosse Colère qui est d'un vrai secours : "Robert a passé une très mauvaise journée. Il n'est pas de bonne humeur et en plus, son papa l'a envoyé dans sa chambre. Alors Robert sent tout à coup monter une Chose terrible. Une Chose qui peut faire de gros, gros dégâts... si on ne l'arrête pas à temps".

A lire ensemble en faisant un câlin après la tempête...

Grosse Colère de Mireille d'Allancé, Edition Ecole des Loisirs